Magazine Animaux

Association pour la Sauvegarde du Patrimoine des Pyrénées Audoises - ASPPA

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

Il y a avait un trou dans le quadrillage du territoire pyrénéen par l'ADDIP. « L’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine des Pyrénées Audoises » va le combler.

L'ASPPA est née le 20 février 2012 à Espezel, commune de 208 habitants du pays de Sault, dans l'Aude.

Cette nouvelle association pastorale anti-prédateurs était voulue par Philippe Lacube. Le vendeur de Mac'arel était venu le 2 février 2012 à Espezel pour motiver ses troupes : « Nous voulons des territoires vivants, ouverts à l'économie et à la culture et dotés de services publics pour les habitants. Nous refusons l'ensauvagement de nos territoires et la main-mise de l'Etat centralisé sur leur gestion. Il n'est pas question de devenir un Disneyland ». L'ASPPA va déposer ses statuts afin d'être « agréée ». Son but principal est « de lutter contre les grands prédateurs, qui peuvent s'attaquer aux animaux dans les estives et les pâturages. »

Son bureau, constitué de trois présidents (Olivier Bedos, Laurent Maugard et Jean-Pierre Pibouleu) voudrait aussi, sous l'égide de "Païs Nostre", présidée par Jean-Pierre Laval, « défendre la culture locale, de s'opposer à la suppression des services publics ». Plusieurs collèges ont été constitués (éleveurs, collectivités, citoyens, entreprises, chasseurs, élus...)
L’ASPPA va bien évidemment se fédérer avec l'ADDIP. Le siège de L'Association pour la Sauvegarde du patrimoine des Pyrénées Audoises sera à la "Maison de la Montagne", à Roquefeuil, maison gérée par la Communauté de Communes du Pays de Sault.
« Des subventions peuvent être attribuées par les communes et les groupements pastoraux. »
Olivier Bedos est éleveur à Camurac. Il possède, semble-t-il, un troupeau de 850 brebis sur le pays de Sault. Son troupeau monte aussi sur l’estive de Parau, dans l'Ariège. Il était déjà membre de l’ASPAP.

Voici quelques-unes de ses anciennes déclarations trouvées dans La Dépêche du Midi : 

  • « Ce qu'il y a, c'est que l'on se moque de nous, surtout les techniciens de l'ours. (…) »
  • « Ils ont fait exprès d'effacer une trace de patte et ont oublié les deux morsures dans le cou de l'agneau sur la crête. (…) »
  • « Les Pyrénées sont prêtes à s'enflammer ». 
  • « Et si cela avait été mon gamin à la place des brebis, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer ».
  • « Personne ne veut nous écouter. Mais cela va mal finir. Ce serait dommage d'en arriver à la carabine. Mais, nous défendrons nos troupeaux ».

Laurent Maugard est également éleveur et membre de l’ASPAP. Il est conseiller municipal à Espezel.Je n'ai pas d'info sur Jean-Pierre Pibouleu.

L'ours Balou étant revenu (déplacé par l'Etat, selon l'ASPAP) dans le noyau central, il n'y a actuellement aucun ours dans l'Aude.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Baudouindementen 13860 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte