Dans la vidéo de son dernier «Journal de bord , Jean-Marie Le Pen est revenu sur Robert Brasillach qu’il avait cité lors de la Convention du FN. Il s’en est pris à la presse dans son ensemble en affirmant que ce collaborateur, ouvertement fasciste, rédacteur en chef de l’ignoble « Je suis partout », qui appela régulièrement au crime antisémite, n’était finalement qu’un « jeune journaliste de 34 ans, fusillé à la Libération pour ses articles. Ce qui devrait lui valoir une certaine compréhension de la part de ses collègues. Après tout « Pauvre moi, qui pourrait être à sa place » pourraient-ils se dire ! ».
Il rajoute qu’il trouve « abject » que Jean-Luc Mélenchon s’en soit indigné sur France 2, concluant même par une citation de Mussolini.
Pour nous, c’est cette nouvelle banalisation de la collaboration avec le nazisme qui est abjecte. Un brûlot antisémite n’est pas un journal, c’est un torchon. Celui qui écrit dedans, n’est pas un journaliste, mais une ordure. L’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit Le président d’honneur du FN perd une nouvelle fois toute dignité. Sa fille qui l’approuve également.