Je m’efforce depuis quelques temps de trouver un moyen
efficace de choisir un président. En bon consultant, j’en suis arrivé au
benchmark. J’ai analysé le cas des Anglais. C’est maintenant au tour des Grecs,
que l’on dit les pères de la démocratie.
Ils pensaient que tout se résolvait par le dialogue. Et il
semble effectivement que la particularité de l’homme, depuis l’âge des cavernes,
soit la créativité
sociale.
Alors, choisir le bon président demande-t-il une discussion
publique (voir Kant
sur le sujet) ? Serait-ce ce fameux débat démocratique, qui fait si peur à
nos candidats ?
En fait, la particularité de la dialectique
grecque est d’être un moyen de résolution de problème. Et si, à son terme,
il n’y avait, donc, plus de problèmes ? Et si le choix d’un président
était une question secondaire ? Une sorte de stimulant à la réflexion
collective ? D’ailleurs, n’est-il pas supposé représenter
« l’exécutif », c'est-à-dire mettre en œuvre ce que le peuple a
décidé ?