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Note :Cet article a été publié à l'origine sur mon autre blog Robin de Brousse, sous le titre«Réflexion dans le métro»
Depuis quelques temps je lis les journaux pour m'informer sur comment les marketers éduquent leur public sur l'utilisation des codes QR. Au cours des derniers mois, deux initiatives pour «driver» le trafic de productions imprimées au web ont attiré mon attention.
Le quotidien Métro utilise tout l'espace nécessaire pour éduquer son public et attirer du trafic sur sa page internet destinée à la chronique Exclusif sur le web. Ce message est renforcé a toute les éditions pour sensibiliser les millions de lecteurs quotidiens. La seule chose qui manque c'est que le journal ne répond pas vraiment à la question : Qu'est ce que ce code? C'est un code QR!
Les instructions de la Fondation canadienne du cancer du sein sont si claires qu'en 3 lignes, le lecteur sait exactement quelles sont les étapes à suivre et ce qui l'attend (faire un don). La Fondation préfère plutôt utiliser Mobio qui offre la possibilité d'analyser le trafic provenant de codes QR. Je n'aime pas par contre la formulation «balayer le code QR» qui porte à confusion. En fait, une fois que le lecteur a installé l'application Mobio, il doit l'utiliser pour prendre le code en photo (point 2 de l'exemple du Journal Métro).
Malgré les efforts de Métro et de la FCCS, beaucoup de marketers prennent encore pour acquis que le public sait comment les utiliser les codes QR. Du coup ils nous interpellent avec des codes QR que seuls les initiés et accros à leur telephone intelligent comme moi peuvent décoder.
Est ce que cela veut dire que le stratège marketing moyen est confiant que son public a suffisamment été sensibilisé - par d'autres que lui - sur les codes QR? Peut-être est ce le cas. Les efforts du Journal Métro iraient en ce sens. Peut-être que certains de mes confrères se laissent tout simplement aller à suivre le mouvement, sans vraiment comprendre quels avantages il y a à utiliser ces codes. Ils prétendent ne pas avoir suffisament d'espace pour faire l'éducation de leur public. Ils comptent sur les initiatives des Journal Métro de ce monde mais en réalité, je les soupçonne tout simplement de ne pas savoir suffisamment sur ces codes pour pouvoir expliquer comment ils fonctionnent. Alors, il ne faut pas s'attendre à voir le traffic sur votre site internet grimper! Pourquoi investir dans une page d'accueil et partager de l'information à laquelle seule une poignée d'initiés auront accès? Réalisez-vous que le commun des mortels ne savent même pas comment s'appellent ces labinthes bizarres? Aucune chance qu'ils s'auto-éduquent en faisant une recherche google du type «carré bizarre sur publicité». :)