Il répond vite, il répond bien, il apprend de ses erreurs, il a gagné question pour un champion au États-Unis, Watson incarne la première intelligence artificielle du 21ème siècle.
Ce super ordinateur a gagné le jeu « Jeopardy » aux États-Unis il y a un an. Depuis il continue de progresser, seul, sans aucun support humain. Watson parle aussi bien que vous et moi, il s’exprime en anglais et comprend toutes les données non structurées. Le projet fou d’IBM (Internationale Business Machine) a vu le jour en 2005. A l’époque l’équipe de David Ferrucci voulait développer un programme capable de comprendre les données non structurées.
Il existe dans notre monde deux types de données : les données structurées et les données non structurées. Les premières sont les chiffres, les codes binaires préparés pour un programme spécifique. Ces données permettent de traiter des données financières : par exemple les données Excel, les SMS. Tandis que les données non structurées représentent 90% du mode de communication humain : par exemple un dialogue entre humain ou un article de presse. Les données non structurées sont complexes car elles évoluent en permanence, le langage, les jeux de mots évoluent avec le temps et les mœurs.
Le projet Watson
Ainsi David Ferrucci le leader du projet Watson veut trouver la bête qui peut comprendre ces données non structurées. Il réunit une équipe de 25 chercheurs issus des plus grandes universités américaines. Tous ensemble ils créent un monstre de 2880 cœurs de processeurs. En mélangeant de puissants algorithmes liés aux nouvelles technologies du POWER 7, ils dévoilent une nouvelle forme d’intelligence artificielle. Le super-programme énonce la réponse la plus probable en prenant en compte les erreurs déjà commises.
Watson est né en 2005. Au début de sa vie le jeune Watson faisait beaucoup d’erreurs, il se classait parmi les 20 % des plus mauvais candidats du jeu Jeopardy. Néanmoins Watson n’abandonna pas, il apprit. Ce super ordinateur capable de synthétiser une voix humaine avec différentes tonalités est considéré par l’ensemble de la population scientifique comme une fin commerciale d’IBM. Pourtant le 2 février dernier, dans le cœur de verre d’IBM France, le mastodonte Americain IBM propose un WATSON dans 3 domaines. La finance, la médecine et les calls center représentent les 3 plus gros business de Watson. Dans chacun des domaines l’I-robot exercera un rôle de soutien aux professionnels. Imaginez un ordinateur capable de vous répondre et de vous guider dans vos métiers. Le blue ocean que crée cette révolution technologique est certainement le plus important de la décennie.
La confiance des marchés chez IBM est sans borne, l’action a gagné 15 dollars à l’époque (150.25$, 17/01/2011 à 164.09$ 08/02/2011), et aujourd’hui elle bourdonne à près des 200$. En prenant en compte le rachat de Green Hat (Cloud computing) , nous pouvons prévoir une action à 250$ d’ici à 2013.
En vérité c’est Watson qui a fait la prévision. Alors attendons fin 2013.
Charles Cabouret
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble