Hommage aux femmes qui ont combattues pour la libération de la France, Les Femmes de l'ombre a aussi le mérite d'évoquer ce sujet régulièrement passé sous silence - même si l'on se souvient du Lucie Aubrac de Claude Berri. Dans la forme comme du simple point de vue narratif, Les Femmes de l'ombre est un film très classique mais d'honnête facture. Le récit est correctement emballé, sans artifice et sans audace non plus, mais avec un bon sens du rythme. Juste l'on regrette une fois encore chez Salomé (c'était criant dans Arsène Lupin), ce manque de rigueur dans la direction d'acteur. Tous n'évoluent pas au même niveau. Cela peut venir des personnages tels qu'ils on été écrits. On regrette par exemple le peu de consistance donné à celui du méchant nazi interprété par Moritz Bleibteu. Cela ne donne guère l'opportunité à l'acteur de faire des miracles, malgré ses efforts évident pour jouer en français. Dommage, on aurait aimé un personnage plus charismatique, plus inquiétant. Cela aurait sans doute donner plus de relief au film.
Pour parler du casting, on notera les présences de Maya Sansa, jeune actrice italienne découverte dans Buongiono Notte, mais aussi de Déborah François (L'Enfant, La tourneuse de page), laquelle ressemble incroyablement dans le film à Elisha Cuthbert. Mais ça, c'est pour l'anecdote.
B.T