Aphatie, l’idiot inutile du sarkozysme

Le chroniqueur mondain du journalisme couché a cru bon de se fourvoyer ce week-end dans une polémique qui n’en vaut guère la peine qu’il s’est donné à écrire un si long billet, et dont la plupart des gens risquent  de se moquer comme de leur dernière chemise…

Les propos qui la font naître sont ceux d’Emmanuel Todd que voici : ” Aphatie, c’est ce qu’on appelle un idiot utile, c’est-à-dire un type qui ne connaît rien à l’économie, qui raconte des âneries avec un air satisfait et peut-être mon attachement au midi me le rend antipathique parce que je vois bien comment il utilise son accent du midi pour avoir l’air original alors qu’en fait il est totalement creux”.

Ce que ne sait pas Monsieur Apathie, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être un intellectuel pour penser la même chose de celui que les médias interrogent si volontiers parce qu’il ne dérange pas vraiment l’ordre établi, et qu’il se fond si bien dans le sarkozysme. On ne l’a en effet guère vu ni entendu faire preuve de sens critique vis à vis des errances d’un pouvoir qui s’égare dans une xénophobie d’État que sa chaine, RTL, ne dénonce pas davantage. Quand à l’accent du midi, a-t-on vu Monsieur Aphatie se révolter de semblable manière sur l’histoire de l’accent d’Eva Joly, lorsque l’un de ses confrères l’a raillé de bien plus détestable manière que ne l’a fait Todd à son endroit ?

Nous sommes beaucoup à penser la même chose que Monsieur Todd, mais n’avons simplement pas la même visibilité pour qu’il s’en prenne à nous de la même manière si suffisante. Tout le monde n’a pas la chance de figurer au palmarès des nouveaux chiens de garde. Aussi, je profite de la modeste audience de ce blog pour lui écrire très simplement ce que je pense de lui : Aphatie ne sert à rien, qu’à faire du bruit dans le poste,  et personne ne l’écoute vraiment, puisqu’on ne comprend pas grand chose à ce qu’il pérore et qu’on n’a même pas envie de creuser davantage tant c’est fade et stupide. Des bruits de comptoir¹, point barre.

C’est assez bien résumé ou faut-il que je développe ?

¹ Et encore, j’en connais de plus futés…. Ceux qui savent comprendront.