Critiques Séries : Lilyhammer. Saison 1. Episodes 4 et 5.

Publié le 26 février 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Lilyhammer // Saison 1. Episodes 4 et 5. The Midwife / My Kind of Town.


Ces derniers temps je m'amuse beaucoup. Je voyage entre les divers pays du monde entier au travers des séries. Et j'étais ici de retour à Lilyhammer en Norvège. Même si l'on revient quelques temps dans le second épisode de cette petite salve à New York. Ce que j'aime bien dans Lilyhammer c'est qu'elle arrive à allier plusieurs éléments sympathiques : le business de Frank, l'enquête de la police sur Frank et sur son semblant de passé criminel, mais aussi tout le drama et la comédie familiale qui découle de la série. Frank qui va notamment devenir papa de jumeaux. Et ça, c'était pour le moment inattendu. Petit à petit Frank a su se faire une place à Lilyhammer. Mon seul regret avec la série c'est que l'on soit aller beaucoup trop vite sur l'acclimatation du personnage à son nouvel environnement. J'aurais bien aimé qu'il galère avec la langue un peu plus (car maintenant il comprend tout - ou presque - et c'est pas super réaliste). Personnellement, même si j'avais la meilleure prof de norvégien possible, je crois que j'aurais pas pu apprendre la langue en aussi peu de temps. Donc il y a toujours ce soucis là. Et ça m'embête.
Dans "The Midwife", Sigrid va apprend une nouvelle assez surprenante. Mais je ne suis pas sûr que ce soit ce qu'il y avait de vraiment très passionnant dans l'épisode en lui même. Car moi, ce que j'ai surtout retenu c'est Frank et toute cette histoire de bébé. Pendant ce temps, alors que le fils de sa petite amie veut se convenir à l'Islam, Frank va évidemment pas être d'accord. On sait que le rapport avec la religion est toujours très présent chez des personnages comme Frank. Ils vont à l'église, et pris, même si ils commettent des crimes à côté pour survivre (enfin, c'est ce qui est toujours dit). Le parallèle avec Les Sopranos se ternie d'épisode en épisodes. Lilyhammer a su petit à petit trouver son ton et ses propres marques. On a aussi les décors qui sont là pour nous sortir un peu de la pénombre mais quand même, la série est bien plus originale que l'on ne pourrait le croire. Geir est toujours entrain de mener sa petite enquête sur la véritable identité de Frank. Evidemment, il va devoir se rendre à New York pour en savoir plus. Et il va se retrouvé kidnappé et tué par l'ancien gang de Frank qui cherchent eux aussi à le retrouver.
Et c'est évidemment le but de la suite de la série à mon avis. Pour en revenir à l'épisode suivant, "My Kind of Town", qui tire son titre de la fameuse chanson de Frank Sinatra … que Frank va reprendre à la fin de l'épisode en guise de chute de rideau. C'était une bonne idée, car là aussi on retrouve nos racines américaines avec Lilyhammer. De même que l'arrivée à New York qui nous permet enfin de sortir de cette bourgade paumée et de sentir le danger autour de la vie de Frank. Maintenant qu'il va avoir un enfant, Frank doit en prendre soin. L'histoire de la poussette était très drôle à voir car j'aime bien comment Steven Van Zandt est toujours aussi drôle entre ses gestes, ses excès de colère et d'humeur sans compter sur ses grimaces de mafieux. Du côté de New York, on se concentre sur ses ennemis et évidemment, ils vont apprendre où il habite. On est à l'épisode 5 (il n'y a que 8 épisodes pour cette première saison, et la série est déjà renouvelée pour une seconde saison) et je trouve que le tout avance un peu trop vite mais si c'est bien géré cela reste à voir à mon avis.
"This is my kind of town, Lilyhammer is
My kind of town, Lilyhammer is
My kind of people, too
People who smile at you"
Note : 6.5/10 et 6/10. En bref, toujours sympathique à suivre, à défaut d'être une grande série, Lilyhammer divertie.