" />" height="174" width="174" alt="" class="alignleft wp-image-8982" />Les élections cantonales vaudoises ont lieu dans quelques jours.
Juste le temps de laisser les profs prendre encore un peu de repos avant de faire « campagne » pendant les derniers jours avant le 11 mars.
Et parmi la pléthore de candidats qui tentent le saut dans l’inconnu que constitue un mandat à Lausanne, on trouve nombre de candidats UDC tous plus crispés les uns que les autres.
Ils ne le disent pas publiquement, mais les frasques au niveau suisse du grand parti auquel ils appartiennent leur font peur. Peur de perdre ici encore des précieux sièges.
Le déficit d’image récolté grâce aux colères de la troïka blochérienne déteint fortement dans l’opinion interne au parti jusque dans les coins reculés du Pays de Vaud.
Au point d’ailleurs qu’il faut peut-être y voir comme une sorte de début d’espoir: chez bon nombre de candidats UDC, le discours politique somme toute assez débile et dépassé consistant à stigmatiser l’étranger ou à combattre les « faux » réfugiés ne montre même plus le bout de son nez.
On reste pragmatique, sur des thèmes de société qui « payent », crise, chômage, logement,transports, mobilité, avec en plus un mot d’ordre général: donner le change en faisant accroire que l’on maîtrise ses dossiers et que l’on souhaite gouverner.
Après l’épisode Rapaz qui a démontré une dernière fois les limites vaine de l’extrême simplisme, on croirait presque revoir poindre des doses de sensibilité PAI, teintées certes d’anti-européanisme convaincu et intéressé.
Et si l’UDC Vaud finissait quand même par laisser enfin tomber Blocher, Maurer, Schmid, Zuppiger et consorts qui se montrent à longueur d’année incapables de gouverner. Les prémices d’une rupture ?