J'aurais tendance à bouder les pâtes, craignant qu'elles ne fassent grossir, alors que je sais que c'est inexact.
D'abord parce qu'il faut bien se "nourrir", et se bien nourrir signifie manger à sa faim. Il ne sert à rien de se limiter pour se jeter deux heures plus tard sur des sucreries.
Ensuite parce que si on est un peu astucieux rien n’empêche d'y adjoindre une des cinq portions de fruits et légumes qu'il est recommandé de consommer quotidiennement.
Dans de telles conditions de bonnes pâtes deviennent un vrai régal. C'est ainsi que j'ai découvert les Trofie de Barilla que j'ai cuisinés à la mode ligurienne en les servant avec une sauce au pesto, profitant du fait que la marque vient de proposer la sienne, parfaitement équilibrée, et rapide à employer (même si j'adore réaliser ma version personnelle à base de pignons, d'huile d'olive, de parmesan et de basilic frais).
Leur forme fuselée et tressée incite à une cuisson à mi-chemin entre al dente et bien cuit puisque cette pâte n'est pas d'épaisseur régulière. Elle s'enrobe de sauce sans l'absorber, ce qui est à mon avis plus gouteux.
J'ai détendu cette sauce avec du vinaigre de coquelicot et de l'huile olive, en ajoutant un peu de sel et de la moutarde, alors que je l'aurais utilisée nature si je l'avais employée sur des pâtes chaudes. J'ai ajouté des olives noires, et les tomates en dés, et puis quelques câpres, en regrettant tout de même de n'avoir pas à disposition les fameuses câpres de Pantelleria, énormes et croquantes.
J'ai servi avec du pain de mie, coupé en triangle, et généreusement tartiné de pesto. Trop bon dirent les enfants ... et les grands aussi.