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Hier nuit en lecture aléatoire et mon presse-purée

Publié le 26 février 2012 par Desfraises

Hier nuit en lecture aléatoire et mon presse-puréeIllustration : Ceci n'est pas une enceinte.
Où je revis grâce aux enceintes que m’a prêtées mon amie Amandine. Fin d’apéro hier nuit en lecture non-aléatoire, Aretha Franklin puis Art Mengo puis A… Arthur Rubinstein puis A… Astor Piazolla puis. J’aime les méandres qu’empruntent les événements, les gens, les choses. Que cela soit via Twitter, via le téléphone, le facteur, ou la joue tendue d’un ami.
Billet hyper décousu, vous êtes prévenus, poil au. Digressions et sauts de ligne. Trop de sauts de ligne.
Hier midi, je discutais avec Karelle, amie et pourvoyeuse de voyages. Sur ma plaque chauffante, des pommes de terre vapeur attendaient mon écrasé à la fourchette. Mais c’était sans compter sur les minuscules hasards qui frappent à ma porte. Non, je ne renierai pas mon côté Amélie. Je n’ai pas mon bras dans Amélie Poulain pour rien. Poil au. Organisant avec Karelle ma prochaine virée sur le Bassin d’Arcachon, où elle a la bonne idée d’habiter, j’entends frapper à ma porte. Le postier me tend un paquet. J’ouvre et découvre avec joie le presse-purée envoyé par ma maman*, qui de loin en loin, métaphoriquement, concrètement, continue de me donner la béquée. Je ne l’attendais pas de sitôt. Mais c’était sans compter sur le cri de la patate qui appelle le presse-purée.
Mon amie ironise : bah voilà, fallait juste demander à l’Univers. Qui, je le signale, ne m’a pas laissé de place pour le concert de Rufus Wainwright à la Cigale. Et je m’en ouvre sur Twitter à Isatagada, ma pourvoyeuse de rock (j’ai connu Isa sur Twitter puis nous avons franchi le rubicond en buvant le jaja** chez Jaja  – à Montreuil. Nous avons trinqué, nous nous sommes aimés), et MessoTresor. La Cigale où j’ai applaudi Catherine Ringer, Sylvie Joly, Paris Combo – je rencontrais récemment à l’Etabli (aimable crêperie quiberonne du 13e où conte mon amie Amandine) Mano Razanajato, le contrebassiste de l’ex-groupe Paris Combo. Il accompagnait Sophie Kay que j’écoutais avant de saluer, d’embrasser. Fin de la digression. Saut de ligne.
A la Cigale se produit bientôt une artiste dont je ne connaissais que la merveille de premier album, Plantation lullabies. Grâce à mon amie Madonna qui avait eu le flair de signer Meshell Ndegeoello sur son label, Maverick. Quoi ?! Madonna, oui celle-là même que j’ai hâte de voir (en tout petit) au Stade de France, ce 14 juillet. Vais adorer mêler ma sueur à la foule festive des 80 000. Mon premier stade. Pas fanatique au point d’aimer certains de ses productions follement molles du genou. Du bon gros tube qui groove, elle en a  pondu une sacrée tripotée, quand même. Toujours fan. Bref. C’est Madonna qui m’a parlé de Meshell. Et si je n’ai pas la chance d’applaudir Rufus, je verrai Meshell Ndegeocello à la Cigale en juin. Voix et basses enveloppantes, irrésistibles sirènes sur l’album Weather que j’ajoute aujourd'hui à mes oreilles. Fin de billet en queue de poisson. Bisous.

Ecoutez l'envoûtant Rapid fire du nouvel album, Weather.  ----------
Je vous invite à cliquer sur 1 ou 2 ou 3 liens dans le texte. Vous y ferez de jolies découvertes. Pardon pour la fausse-vraie-fausse modestie du blogueur.
* Billet de blog écrit par les mains émergeant du pull en laine tricoté par ma mère. Qui me chuchote en coin de mail : oui, Laurent, il faut que tu l’écrives, ton bouquin. Maman, je t’aime. Elle qui, de notre Périgord natal, m’a envoyé à Paris alors que j’étais mineur, pour applaudir mon idole d’alors, Madonna.
** Faudra que je vous raconte comment j’ai vendu du vin sur les marchés (à Sarlat) et dans quelques foires et salons.

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