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"La dame en noir" de Susan Hill

Par Secriture @SEcriture

Merci beaucoup à L&P Conseils et aux Editions l’Archipel pour cette jolie découverte


Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune notaire londonien, est dépêché à Crythin Gifford, dans le nord du pays, pour assister aux funérailles d’Alice Drablow, 87 ans, avant de trier ses papiers en vue d’organiser sa succession. 

Lors de l’inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence d’une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongé par la maladie. Cette dame en noir, il l’apercevra de nouveau aux abords du manoir qu’occupait Mme Drablow, une demeure isolée, battue par les vents, située sur une presqu’île seulement accessible à marée basse. 

Et, chaque fois qu’elle apparaît, se produisent des phénomènes paranormaux qui ébranleront le jeune homme. Jusqu’à faire vaciller sa raison ? 

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Un roman qui dès le départ nous promet de l’angoisse, de belles descriptions de l’Angleterre Victorienne, et un suspense grandissant. Et en effet les descriptions sont bien là, fidèles au poste, et très bien écrite. Le style de l’auteur est fluide, simple et nous plonge directement dans l’histoire avec des chapitres courts et seulement 200 et quelques petites pages. Autant dire que le roman se lit très bien et très vite.

Malheureusement, pour ce qui est de l’angoisse et du suspense... J’ai été quelque peu déçue. Non pas que l’histoire ne donne pas quelques frayeurs, au contraire : des apparitions bizarres, des rumeurs, une malédiction pour pimenter le tout... Bref tout y est pour faire peur au lecteur. Seulement l’énigme se résout bien vite et je regrette presque que le livre soit aussi court ! Cela ne laisse que peu de place à l’effroi de s’installer et à la tension de croître.

Pourtant quelques scènes ont retenu mon attention : la petite chienne enlisée, le passage d’Arthur dans la fameuse chambre d’enfant, la nuit affreuse dans le noir... Bref, quelques bonnes scènes effrayantes qui font monter l’angoisse. Mais j’en aurais souhaité d’avantage, encore plus de peur, d’effroi... Bref, de quoi me donner vraiment la chair de poule.

J’ai beaucoup apprécié la relation d’amitié entre Arthur et le petit chien, une belle histoire qui permet à Arthur de ne pas devenir cinglé dans ce manoir hanté. De plus, l’intrigue est intéressante et originale.

Bref, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, mais regrette quelque peu qu’elle soit trop courte et manque parfois d’un petit quelque chose effrayant.

La blogosphère en parle : Archessia, MyaRosa



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