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Pilote: Happy Endings (2011)

Publié le 26 février 2012 par Speedu
Pilote: Happy Endings (2011)

Pilot

Saison 1, Episode 1 sur 12
Diffusion vo: ABC -16 avril 2011

Alex et Dave sont à l’église. Ils se marièrent et vivèrent très heureux. Ou presque, Alex se sauvant au beau milieu de la cérémonie, laissant tout le monde dans une situation plutôt délicate …

Happy endings a connu une joyeuse fin … de saison. En effet, plus personne ne croyait en sa programmation sur ABC arrivée très tardivement et expédié 2 par 2 (ce qui fait qu’il manquait un épisode expédié fin août par le network, le 6ème dans l’ordre de production de la série). Autant dire que si le network ne croit pas en sa série, moi, j’y croyais encore moins, ce qui explique ce test tardif de la série. Pourtant il y a dans le casting ma très chère Elisha Cuthbert, la seule vraie cougar girl de la télévision. Kim Bauer, tu me manques ! Il aura fallu un forcing subtil et discrêt de Maxx et une pause dans vampire diaries et secret circle pour que je laisse sa chance à Alex ainsi que ses amis.

Pilote: Happy Endings (2011)

La série est finalement How i met your friends. On retrouve la même dynamique que dans ces deux « références » de la sitcom d’amis dans la ving-trentaine. Alex et Dave rappellent Ross et Rachel, encore plus avec la fuite de son mariage dans le pilote. Et comme les friends, ils sont 6 avec trois gars et trois filles et chacun avec sa personnalité définie et différente des autres afin qu’un maximum de monde trouve un personnage lui ressemblant un peu. Pour le coté How I Met, on pourrait avoir le vieux Ted en voix off nous expliquant comment il a rencontré Alex leur mère tant il est évident que leur couple qui n’en est plus un va être le moteur récurrent de la série. On peut même tabler que si la série perdure plusieurs saisons, on aura droit au rappel qu’ils s’aiment à chaque cliffhanger de saison ou mi saison (Ross et Rachel style quoi). Bref, on n’est pas en terrain hyper original pour la situation de base qui va donc suivre la vie de ce groupe d’amis mais sans le coté hyper délirant d’une sitcom tournée en public. Là, on est sans rires enregistrés et donc dans un contexte se voulant un peu plus « réaliste ».

L’originalité n’est pas non plus à aller chercher du coté des situations. La série reste dans les grands classiques des situations et quiproquos. Pour avoir vu la moitié de la saison, aucun épisode n’amène une histoire sortant du lot dans son idée ou dans son traitement.

Du coté des personnages, comme je l’ai évoqué plus haut, on est dans du classique stéréotypé mais pas trop non plus. Le problème est qu’au final, je n’arrive pas à m’attacher à aucun d’entre eux. Ils ne sont pas désagréables à suivre dans leurs péripéties mais au final, je m’en fous de savoir ce qu’il adviendra d’eux. Et plus globalement, j’ai du mal à voir ce qui soude ce groupe d’amis. Rien n’arrive pas à dissiper cette impression. Les réactions ne font pas naturelles et ils me paraissent rester ensemble par défaut plus que par amitié, afin de ne pas être seuls. D’ailleurs, une phrase dans le pilote résume cela puisque le groupe se connait depuis 11 ans et pourtant, j’ai eu l’impression qu’ils étaient ensemble depuis 2 mois maximum, chacun connaissant uniquement le minimum sur l’autre.

Pilote: Happy Endings (2011)

Heureusement, techniquement, ce pilote, ainsi que la série dans son ensemble possède un bon rythme. Les situations s’enchainent bien, cela avance au bon rythme. Quand je termine un épisode par un « ah tiens, c’est déjà fini ? », c’est bon signe quand même. Et puis le casting s’avère excellent. Chaque acteur tient bien son rôle et ils s’amusent et ça se voit. Cela aide bien à faire passer l’ensemble peu original dans lequel ils évoluent.

Bref, 6/10

Happy endings ne révolutionne nullement la sitcom groupe d’amis. On est en terrain ultra classique et sans grande surprise. Le casting est solide mais les personnages n’ont pas réussis à m’intéresser plus que cela. Au final, Happy Endings n’est pas désagréable à regarder mais elle reste une sitcom bouche-trou, à voir quand il n’y a rien d’autre à regarder (impression à la sortie du pilote qui se confirme après 5 autres épisodes vus, dont le final et je n’ai pas eu le sentiment d’avoir raté quoique ce soit dans les 6 épisodes que j’ai sauté)


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