genre: action
année: 2006
durée: 1h45
l'histoire: Sean Boswell est un risque à tout et un passionné de voitures de sport. Ce qui lui vaut de sérieux ennuis avec la police. Condamné après un accident, sa seule alternative à la prison est d'accepter la tutelle de son père, en poste à Tokyo. Une fois sur place, Sean découvre les secrets du drifting, le nec plus ultra des rodéos urbains.
la critique d'Alice In Oliver:
Il y a bien longtemps que l'on n'attend plus rien de la saga Fast and Furious. Depuis le premier opus en vérité...
Toutefois, la formule de la franchise, à savoir des superbes voitures de sports, des belles minettes qui étalent leurs nichons sur le carrosse des véhicules et des héros musclés semblent faire recette auprès du public adolescent et fan de tunning.
Fast and Furious: Tokyo Drift, troisième épisode de la série, réalisé par Justin Lin en 2006, n'échappe donc pas à la règle.
Encore une fois, le scénario (enfin... scénario...) accumule tous les poncifs du genre. Un lycéen, Sean, interprété par un Lucas Black qui a déjà 24 ans au compteur (et oui !), est un as du volant. C'est aussi une tête brûlée, prêt à prendre tous les risques quand il se retrouve au volant d'une belle cylindrée.
Arrêté par la police et averti par le juge, Sean doit se racheter une conduite. Le jeune homme se rend alors à Tokyo pour rejoindre son père.
Hélas, sa passion finit très vite par le rattraper. Sur place, Sean découvre le drift, soit l'art de conduire des bagnoles tout en réalisant les dérapages les plus insensés. Pour la teneur des dialogues, le film pourra revoir sa copie et se limite à quelques mots, pas trop compliqués à comprendre: "tu fonces, tu conduis et tu driftes !"
Voilà pour les hostilités de ce troisième chapitre définitivement idiot. A tel point que l'on finirait presque par regretter la médiocrité des deux précédents volets.
La faute revient essentiellement à son héros principal, caricature du lycéen fan de voitures, rebelle mais pas vraiment, beau gosse mais maladroit, casse-cou(illes) et prêt à prendre tous les riques pour séduire les donzelles et se faire respecter auprès de ses adversaires.
Inutile de préciser que Lucas Black est totalement transparent, inexpressif et monolithique. Même chose pour sa relation avec son paternel, au plus mauvais point au début du film, mais les deux hommes finiront par se retrouver par la suite. Bref, bonjour les ramassis de clichés !
Quant à la gente féminine, elle ne sert strictement rien, condamnée à embrasser et à rouler des pelles au vainqueur de la course.
Plus que jamais, la voiture apparaît ici comme un objet sexuel et idéalisé, nouvelle prolongation du sexe masculin dans toute son impuissance et son imbécilité. Tout un programme ! En même temps, ne l'oubliez pas, vous regardez Fast and Furious: Tokyo Drift ! Mais sincèrement, comment peut-on aimer ça ???
Note: 0/20
Note naveteuse: 17/20
The Fast And The Furious Tokyo Drift (2006) - Official Trailer [VO-HD]