Magazine
Mercredi, fatigue, que va-t-il se passer ? Mercredi, troisième jour d'une semaine après une autre, pendant laquelle, depuis mercredi dernier les problèmes se
sont succédés...
J’en raconte un pour me vider, pour en finir. Je le dis et puis plus rien. Dire, défait. Mercredi 27 février on partait à Cantaing sur Escaut jouer Les
Aventures de Germain Lenain. Dorothée animant les Ateliers Porte du Hainaut, ne pouvait m'accompagner. Je décide d'embaucher un technicien Intermittent
pour m'accompagner. Gregory, nous l'avons rencontré cet été. Je lui propose le poste et ses missions (conduire le camion, aider au chargement et déchargement, aider au montage et
démontage du castelet...) il me dit être libre et intéressé. Nous nous donnons rendez-vous chez notre loueur habituel.. Après avoir fait le tour du camion, un petit utilitaire de 8M3, on
s'installe, lui au volant moi passager et il démarre... C'est là que ça arrive (y repensant, j'en suis vert...) sortant du garage, ne maîtrisant pas le gabarit du véhicule, il accroche un des
camion garé à l’entrée... Il ne s'arrête pas et continue sa route ; il faut que je lui demande, mon calme perdu je vous l'avoue, ce qu'il fait pour qu'il stoppe le véhicule et que je sorte
constater l'ampleur des dégâts...
Regardant la tôle froissée, je le sais, c'est pour notre pomme. Non seulement nous allons jouer à perte mais toutes les actions de février vont passer dans les réparations du camion, la faute
commise par G. étant exclue des conditions de l'assurance...
Aujourd’hui je me demande pourquoi G. n’a pas dit qu’il ne se sentait pas assuré à conduire ce camion. Je me demande pourquoi il a accepté le contrat que je lui proposais. Je l’ai dit, plus de
2300 euros de réparations seront à notre charge et rien ne change. J’aurais du poser des vacances, refuser des dates, ne pas louer ce camion. Voilà le premier acte d’une semaine chargée est conté
et rien ne change. Je ne vais pas mieux, je ne l’ai pas oublié...
Je vais l’oublier mais pas maintenant ; avant de pouvoir le faire, il nous faudra trouver une assurance complémentaire et ce n’est pas gagné.
Mercredi fatigué, le corps vieillit je ne tiens pas en
place. Le froid de mars est revenu. Hier soir, finissant l’atelier à Wingles nous sortions de la salle et un vent glacé nous frappait au visage, au corps. Je n’ai toujours pas clôturé les
comptes, il le faut, il faut que je m’y remette. De mot en question, je n’arrive pas à ne pas penser que les problèmes se posent en série, on les appelle « série noire » ; que nous
arrivera-t-il demain ? Après l’accident du mercredi, jeudi nous reprenions la voiture pour nous rendre à un rendez-vous et après avoir parcouru quelques centaines de
mètres, redémarrant après un feu rouge, les vitesse ne passent pas et me voilà là, sous la pluie à pousser la voiture jusqu’à un emplacement de fortune. Embrayage mort, déjà je m’interrogeais sur
la façon dont nous allions assumer les ateliers du vendredi. Je le savais, jusqu’à la réparation et la récupération du véhicule, il nous faudrait une voiture de location. Vous imaginez après ce
qui s’était passé la veille, comment à ce moment là, mon cerveau à gambergé, événement après événement, construisant une série noire entre réalités et faits
imaginaires. Nous étions là, subissant la pluie, regardant la voiture arrêtée lorsque le téléphone portable m’a tiré de mes rêveries ; c’était une voix neutre qui m’apprenait que mon fils était
fiévreux et qu’il me fallait aller le récupérer à l’école. Semaine pourrie !!!
Je vous le dis quand le noir s’y met, rien ne peut empêcher l’installation du gris.
Je vous le disais, je disais le contraire, les mots ne changent rien quand la série noire s'y met.