Pony Pony Run Run, second album : J'aime!

(LA preuve irréfutable de bon goût avant même la première écoute :

Avoir l'idée d'immortaliser un paysage breton sur la pochette ♡)

Avant toute chose lecteur, et dans un souci d'honnêté, je dois te confesser deux trois trucs à propos de Pony Pony Run  Run, tu veux bien? Comme ça je serai soulagée et je pourrais te parler du nouvel album tranquillement.

Alors voilà  : quand le premier album de Pony Pony Run Run est sorti, c'était en 2009 et comment te dire, c'était à un moment de ma vie où pas mal de choses me sont passées à côté.

Et du coup leur album a fait partie des trucs à côté desquels je suis VRAIMENT passée :  Le buzz, la victoire de la musique, tout ça...Aucune trace chez moi.

Et puis une amie qui pensait sans doute que ce qui me convenait le mieux à ce moment précis de ma vie était de sortir me changer les idées m'a proposé d'aller les écouter.

J'ai dit oui. Parce que je devais être intimement convaincue que ça me ferait plus de bien de passer une soirée avec elle à écouter de la musique plutôt que de rester chez moi à ressasser.

J'y suis allée.

J'ai adoré.

Mais VRAIMENT.

Sur scène c'était dingue et ça m'a fait un bien fou.

J'ai tout découvert d'un coup : "Hey You", "Walking on the line'...Bref tout leur répertoire y compris leurs "gros succès" défendus en live avec une énergie qui faisait plaisir à voir et surtout à reçevoir.

Je suis sortie de là comme rechargée et je les ai pas mal écoutés par la suite (s'il existe un compteur du nombre d'écoutes d'"Hey You" en version acoustique sur mon ordinateur je pense que j'ai dû le faire exploser, vois-tu)(d'ailleurs j'étais un peu surprise au départ parce que le son du live était plutôt pop/rock, en tout cas beaucoup moins électro que l'album. Mais peu importe. J'ai beaucoup aimé)

Voilà.

Tout n'est pas pour autant devenu complètement parfait immédiatement. Je les ai un peu (j'ai honte mais j'avoue, c'est bon ici on se dit tout) avec Hey Hey My My. Oui, je sais : Rien à voir pourtant.

Oui. Mais c'est un peu leur faute aussi : à se choisir un nom en quatre parties qui sonnent bien, il y a risque de confusion (et chez les blondes, il semblerait que les statistiques indiquent un risque de 98%). Et puis tout était un peu confus pour moi à ce moment là aussi. Mais enfin ça m'est passé assez vite. 

Je les ai donc découverts après tout le monde mais ça ne m'a pas empêché de beaucoup apprécier leur travail et quand j'ai entendu qu'un nouvel album était en préparation je me suis dit que ça serait vraiment bien de pouvoir l'écouter avant tout le monde. Et j'ai été exaucée.

Comme je le fais toujours, j'ai d'abord laissé l'album tourner une fois sans jamais arrêter l'écoute un instant ni rien répéter. J'ai aimé l'ambiance générale qui m'a semblée davantage teintée New Wave que les morceaux de l'album précédent.

Et ensuite j'ai réécouté mes titres préférés. Dont un. Sur lequel, n'ayons pas peur des mots, j'ai complètement craqué. Il s'agit de Here I Am. Si tu me suis sur twitter (hey merci) tu sais déjà que j'ai avec ce titre le même petit problème que  celui que rencontre DSK avec les femmes : je n'arrive pas à me contrôler.

Je suis incapable de ne pas l'écouter pendant une semaine et quand je le lance je ne peux pas l'écouter seulement une fois. Ce sera au moins 3 passages ou rien. N'importe quoi, hein?

Peut être. Mais je ne suis pas dans l'explication ni le jugement là, juste dans le constat.

J'adore la rythmique, le texte, la voix... Je ne sais pas, il se produit quelquechose qui me parle et du coup ça génère une espèce de sentiment d'apaisement chez moi. Ce morceau me fait l'effet d'une sorte de calmant musical. En fait.

Bon mais le reste de l'album me plait aussi dans l'ensemble. On ne change pas une recette qui fonctionne : PPRR nous propose une électro-pop fraîche sur laquelle se pose une voix claire souvent associée à une forte réverbe (à la mode en ce moment, ça, non?).

Cet album me donne des envies de plages ensoleillées, de glaces qui fondent sur les mains et de courants d'air rafraichissants par un après-midi assommant. Ca fleure bon les journées d'été et les vacances et c'est exactement le genre d'évasion dont j'ai besoin en ce moment précis où il me semble que la mauvaise saison n'a que trop duré.

Alors entre deux écoutes de Michael Kiwanuka (qui me fait apprécier le cocooning hivernal) je me passe un peu de PPRR pour réveiller mon envie de printemps et de retour du beau temps (Chacun sa méthode pour patienter tu m'diras)

J'aime tout depuis les choeurs en passant par les motifs électroniques répétitifs jusqu'aux envolées de la voix sur certains titres (je trouve la voix du chanteur particulièrement sexy).

Voilà.

Je te conseille donc vivement d'écouter cet album dès qu'il paraitra (soit le 27 février, soit DEMAIN). Pour tout te dire je n'aime pas tout mais je suis presque certaine que le live réussira à me convertir à l'ensemble des morceaux  (Ils seront au Trianon les 2 et 3 mai prochains mais ont des tas de dates avant en province, dont une où c'est Sara_W Papsun qui est en première partie : Oh OUI!)

Pony Pony Run Run - Sorry [SON OFFICIEL] par 3emebureau

Ah oui avant de partir il y a un truc qui m'a marqué et dont j'aimerais bien te faire part. Pony Pony Run Run est a priori un groupe qui rend les autres garçons jaloux.

Oui. C'est plutôt rare ça non?

Quand j'ai posté la photo de leur nouvel album j'ai été un peu surprise des nombreux retours masculins directs ou par MP plutôt méchants. Pourquoi tant de haine envers les PPRR les garçons?

Mon top 3 des titres de l'album:

1. Here I Am. inutile d'y revenir, je te l'ai déjà expliqué : accro je suis.

2. Time to reveal parce qu'elle me donne envie de danser (cheveux au vent) (au soleil) (nue)(??)(bah oui)

3. Notorious lady parce que je reprends le refrain avec frénésie.