Mes biais idéologiques me font avoir une sympathie spontanée
pour les bêtes noires de The Economist. En particulier, le Vénézuela et
l’Argentine.
Mais j’avoue que The Economist n’a pas toujours tort :
les industriels que je rencontre me disent que l’Argentine est aux prises avec
une inflation galopante, que masquent apparemment ses statistiques officielles.
(Don’t lie to me, Argentina)
Je m’interroge. Si le Vénézuela et l’Argentine sont aux
mains de populistes, n’est-ce pas parce que ces derniers font contrepoids à une
classe possédante sans foi ni loi ?
Plutôt que d’encourager les uns ou les autres, ne serait-il
pas mieux de chercher à faire perdre de leur radicalité à ces extrêmes ?