Il nous dit regretter la soirée du Fouquet's, mais ses amis de l'époque sont en première ligne pour le soutenir que ce soit dans leurs journaux (Le Figaro dont les titres sont comme autant de tracts de l'UMP) ou dans la reprise d'entreprises au bord de la fermeture (Lejaby).
Cette séquence nous aura en tout cas éclairé sur les moeurs de cette oligarchie, sur sa brutalité et sur la nature des relations qu'entretiennent ses membres. On aura appris que l'on y utilise volontiers un vocabulaire qui sent bon les mafias des séries télévisées ("mon frère" : Borloo/Proglio, Lagardère/Sarkozy), qu'on y entretient des liens étroits qui ne sont pas seulement d'affaires, mais aussi d'amitié, avec des hommes d'affaire dont la réputation laisse à désirer (Proglio/Guérini, Copé/Takkiédine, Sarkozy/Tapie/Bolloré…), qu'on y parle éventuellement corse et qu'on utilise des méthodes de barbouze pour éliminer les adversaires qu'il s'agisse de journalistes (affaire Woerth) ou de dirigeants qui n'appartiennent pas à la famille (Areva). De là au népotisme et à la corruption, il n'y a qu'un pas qui semble avoir souvent été franchi.