Pourtant j'étais un fan fini de cinéma y baignant dans mes études au point d'en collectionner les diplômes.
Mais ses diplômes sont des diplômes d'écriture.
Et une bonne écriture se développe davantage à la télé qu'au cinoche.
Écouter une série c'est comme lire un bon livre, développement de personnages, profondeur de l'intrigue, nuances et intérêt soutenu. On le découvre maintenant. Des années après l'invention de la télévision.
Voir un film c'est de plus en plus comme écouter une chanson. Instantanéité, brièveté, plaisir éphémère.
Les deux sont des expériences tout à fait agréables, mais j'explore de plus en plus les séries télés et voilà pourquoi je vous propose 20 séries qui valent, à mon humble avis la peine, que l'on s'y donne.
Ne serais-ce que pour s'amuser un peu. Bien entendu il ne s'agit pas d'un palmarès voilà pourquoi il n'y aura pas de #
Entre paranthèses j'ai inscris là où je me suis rendu dans chaque série.
Six Feet Under. Nate, David & Claire sont les enfants d'un propriétaire de salon funèbres de Los Angeles. Le premier se cherche, le second se trouve tandis que la dernière quittera la série sur la route dans un grand moment de télé. Grande grande grande série à mon avis à la fois drôle, touchante, dréangeante qui nous rappelle que nous sommes tous mortels. (5 saisons dans ma vidéothèque, savourées jusqu'à la toute fin)
The Sopranos. L'histoire de la famille de Tony Soprano, une famille du New Jersey qui ne se limite pas simplement à sa femme et à ses deux enfants mais à son clan Italien dont il est le chef et qui opère dans la clandestinité et sous le vocable mafieux. Violence, famille, associations et trahisons de l'étatsunien moyen qui veut devenir big sans en avoir l'éducation. Une scène finale tout à fait parfaite à qui il me fera plaisir d'envoyer une explication pour ceux qui n'aurait pas saisi les multiples clins d'oeil de l'auteur. (6 saisons, toutes savourées)
Big Love. Le quoitidien d'une famille polygame mormonne membre de l'Église Fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Bill a une épouse légale, Barb mais garde aussi une place dans son lit avec Nicki (toujours excellente Chloé Sévigny) et Margene. Ils partagent ensemble 7 enfants dans trois maisons contigües. Traitement drôle d'un sujet tabou, excellente interprétation, particulièrement chez les actrices, Sévigny, Jeanne Tripplehorn, Ginnifer Goodwin et Amanda Seyfried qui doivent faire passer à l'écran des personnages aux personalités complexes. ( 5 saisons, savouré 2)
(4 saisons, jubilé 2)
Sex in the City. Inspiré de la vie et de l'entourage de l'auteure Candace Buschnell, l'histoire de 4 amies, très très centrées sur leur propre personne, qui apprennent à vivre avec leur vanité. Très drôle, très New York, très adulescent. À voir en couple, ne serais-ce que pour débattre de certains arguments douteux qui sont quelques fois les mêmes, à sexe inversé, dans certains films de Woody Allen. (6 saisons, savouré les 6)
Prozac. Traiter de la dépression n'est pas facile. L'ancienne participante de la Course Destination-Monde Sophya Borovchyk et la scénariste Karina Goma ont écrit une comédie douce-amère qui, tournée froidement mais tout à fait adéquatement par François Bouvier, nous renvoie de grand moments de drame livré par un toujours surprenant Patrice Robitaille. Sombre et sensible. (1 saison, savouré pleinement)
Entourage. Inspiré de la vie du comédien Mark Whalberg, la série suit un comédien, son cousin aussi acteur, son meilleur ami devenu son gérant et un autre ami homme à tout faire dans l'évolution de leur statut de vedette. Drôle, avec beaucoup de clins d'oeil à des gens connus, immature à souhait, et dans un format idéal (22 minutes). Le vrai spectacle est donné par Jeremy Piven dans le rôle de l'agent Ari Gold qui tient la série à lui tout seul. . (8 saisons, savouré 6)
Curb Your Enthusiasm. La série Seinfeld a été écrite par Jerry Seinfeld et Larry David. Tout le personnage de Larry David est concentré dans le personnage de George. Curb... raconte la fausse vie du vrai Larry David. Un personnage tout à l'image du George de Seinfled (puisque que c'est lui!) intolérant, irritable et irritant, toujours prêt à s'obstiner et continuellement dans de beaux draps grâce à une remarquable immaturité. Très drôle et ponctué de clins d'oeil à de vrais personalités connues. (8 saisons, savouré 6)
Californication. Dramédie hédoniste racontant les tribulations errantes d'un écrivain souffrant du syndrome de la page blanche. Drogue, sexe et alcool et potentiels parrallèlles avec ma propre vie. Voilà pourquoi je le place ici bien que je n'en ai vu aucun épisode (je vais de ce pas à la bibli me chercher la première des 6 saisons).
Si vous n'avez pas là-dedans ce que vous cherchez, trouvez-vous de meilleurs livres.