Créé par Mary de Vivo et Laure Virazels en 2006, le Festival Génération Réservoir ouvre ses portes aux nouveaux talents pour la 6ème année consécutive!
Le Festival Génération Réservoir ce sont cinq lauréats sélectionnés par un jury de professionnels et un Lauréat sélectionné par le Public, un lauréat « Paris Jeunes talents », qui auront la chance de se produire en live lors de l’émission « Réservoir Bleu » enregistrée à la soirée de l’Olympia et retransmise sur France Bleu 107.1.
Après Gordon Sanchez, Eddy La Gooyatsh, ZAZ, Hangar et Flavia Coelho découvrez qui sera la nouvelle révélation du Festival Génération Réservoir édition 2012 ! Le public dans la salle aura la possibilité de voter à l’aide de bulletins mis à leur disposition dans le hall de l’Olympia uniquement pour les groupes suivants : Christine and the Queens/ June Hill/ Macaddam/ Victor Barange/ Namasté/ Emily Pello/ Vincha :
Raphaël Cornet (chant, guitare) commence à jouer avec, Kenzo Zurzolo (clavier) en 2005, alors qu’il revient d’un voyage en Inde. Des ébauches de titres voient le jour, dont « Sorcière de l’amour », et le groupe prend pour nom Namasté, soit « salutations » en hindi. Namasté première formule écume alors le circuit des cafés-concerts parisiens et se cherche une direction définitive. Après quelques succès scéniques encourageants, c’est chose faite en 2009 avec l’arrivée de Benoït Dordolo (basse) Octavio Angarita (violoncelle) et Reda Samba (batterie).
Le premier simple de Namasté, « L’Absurde », dévoilé en décembre 2010 permet au groupe de passer à la vitesse supérieure. Namasté se produit désormais avec Curry & Coco ou en première partie de Keziah Jones. L’EP L’Absurde sort en avril 2010 et achève d’attirer l’attention sur Namasté par l’originalité de son style. Familier des tremplins qu’il gagne souvent, Namasté remporte le concours Lance Toi en Live et est invité à sillonner la France en mai et juin 2011 dans le cadre de la tournée
Christine and the Queens ne peut être qu’en smoking. Pleurant d’une joue pour les éternités à venir. A Londres, elle est allée au-devant de drags queens survoltées, cinq Majuscules (Mouise, Mathusalem, Motus, Mac Abbey et Miséricorde) dont elle a aimé les points de suture et les promesses de mariage. De son voyage, elle revient Faux Queen, homme encore trop jeune fille, qui pour chanter les reines disparues ouvre son ordinateur. Créé en mars 2010, le projet Christine and the Queens est finaliste CQFD 2010 grâce aux votes du public (4e), et coup de coeur du mois de mai de Valli. Depuis, Christine a ouvert quelques dates de la tournée française de The Do (avril 2011), avant de jouer pour Lykke Li à la Cigale (juin 2011). Après la sortie d’un premier EP, Miséricorde, un second est en préparation.
Beaucoup d’influences se croisent et se bousculent dans June Hill, notamment cette musique américaine hirsute et blanche du bayou. On peut aussi y trouver une certaine vision décalée du blues à la Beck ou Cake, mais toujours portée par une écriture mélodique résolument pop. Dans ce groupe, un morceau part toujours d’un seul personnage pour finir par une pièce à quatre mains… ou plutôt une pièce a quatre voix, quand Youc cesse de travailler ses gammes sur la guimbarde. Un peu toujours sur la route, et le fond de la musique entre deux chaises, June Hill en somme c’est une histoire de l’errance et des amours perdus. Une histoire parfois un peu déglinguée, une histoire de nos rêves bizarres et de gens rencontrés au détour d’une pinte, une histoire écrite sur un coin de table collant et poussiéreux. Pas le temps de se poser : il faut chercher, écrire, jouer…
Vincha est un artiste atypique. Auteur, compositeur, interprète, il puise ses influences aussi bien dans la chanson française que dans le rap. Accompagné sur scène par Son Of A Pitch, dj-instrumentiste, ces deux complices proposent un show burlesque et original, servant un hip-hop décomplexé et pleins de sensibilité.
Electron libre, affranchi des clichés du rap, Vincha partage avec ses textes – et avec beaucoup de dérision et d’autodérision – son univers, son quotidien et ses utopies.
Des textes en couleurs, un son déjà reconnaissable, Macaddam est un groupe montant de la scène française. Avec un premier EP, ces quatre garçons de 24 ans, tous originaires de Paris vous invitent à partager un voyage unique. Des batteries entraînantes, une basse qui résonne, des guitares subtiles et colorées pour servir la voix unique du chanteur Tomas. L’alchimie Macaddam est bien là ! Ces quatre parisiens revisitent la variété française en y ajoutant finement leur touche.
Inspirés des Beatles ou encore de Mathieu Chedid, leurs compositions varient entre riffs de guitare western (le rdv de john), rythmiques binaires efficaces (la rumeur) et mélodies colorées (désamour). Sur scène, on retrouve très vite une énergie rock, une alchimie qui met le sourire aux lèvres et qui donne envie d’écouter une nouvelle histoire.
Victor Barange c’est une voix, un style, une personnalité, un jeu de scène et de guitare qui marquent un univers à la fois personnel et accessible. Comment définir cet ovni dans le paysage musical français, capable de nous plonger dans un western spaghetti avec « Un air de Morricone », ou au cœur d’un quartier londonien avec « Kate Middleton ».
D’abord il y a la voix lumineuse et souple. Et puis il y a la présence, l’émotion, l’humour et la sensualité… Mais par dessus tout il y a l’écriture généreuse, aboutie et pénétrante. Portés par des influences riches aux couleurs franco-anglo-américaines, les mots d’EMILY PELLO jaillissent, évoluent sur un velours élégant hybride de jazz, folk, pop acoustique, et dessinent les contours d’une nouvelle Chanson Française.
Leader du groupe de pop-électro anglophone Urban-Addict, dont elle est l’auteur des deux albums, elle défend aujourd’hui un premier disque à son nom, en français. Avec ce nouveau projet, Emily explore nos émotions avec justesse et profondeur. Elle nous offre au delà de sa voix, de ses mélodies souples et évidentes, et de son charisme, une écriture fine et aboutie.