Kitty, Daisy & Lewis mettent le feu à la Maroquinerie
Encore une longue période sans billet. Certains même pourraient croire que je suis en train de mener des tests analytiques auprès des différents moteurs de recherche pour voir comment un blog peu visité, peu référencé et presque totalement inconnu peut encore perdre du poids dans les critères d’indexation des algorithmes de recherche.
Il n’en est en fait rien. Je suis juste un gros flemmard, spécialiste de la procrastination, et cultivant l’art de la bonne excuse (entendez par là : trop de boulot, pas assez de temps pour écrire, mal aux doigts, piscine, instance H4 SWTOR, …) pour toujours remettre à plus tard l’écriture du prochain billet. Et pourtant, y’en a des choses à raconter … Je pourrais aussi dire que le micro-blogging (twitteries en tous genres) tue le blogging, et qu’il est tellement plus simple de retweeter 140 signes qu’écrire un billet de 300 à 500 mots devient vite obsolette. Mais non, je ne le dirais pas, pas aujourd’hui en tout cas et pas dans ce post (ah ! procrastination, quand tu nous tiens …).
Kitty, Daisy & Lewis mettent le feu donc …
Petit rappel pour ceux à qui l’assemblage de ces trois prénoms ne parle pas. Kitty, Daisy & Lewis sont 3 frère et soeurs, originaires du Royaume Uni, qui depuis les années 2000 tournent un peu partout pour enflammer les salles avec leurs titres teintés de R&B, de rockabilly, de blues, de country et de tout ce que l’Amérique pouvait produire de rock dans les années 60. Pour compléter le tableau, ces 3 jeunes gens (qui jouent d’ailleurs avec le reste de la famille (leurs parents donc)) sont tous chanteurs et multi-instrumentalistes alternant, tant sur leurs albums que sur scène, le piano, la batterie, l’accordéon, le banjo, l’harmonica, le lap-steel, la guitare, la contrebasse et quelques cuivres. Et chacun avec énormément de talent.
Et hier soir, tout ce petit monde était sur les planches parisiennes (dans le cadre des nuits de l’Alligator à la Maroquinerie, petite salle de concert dans prétention, mais foutrement sympathique) pour mon plus grand bonheur. J’en profite pour remercier encore David C., qui n’a pas pu aller au concert (le décalage de date de celui-ci entrant en conflit avec ses vacances) et qui m’a gentiment offert la place. Ton T-shirt t’attend au bureau David !
Ils se produisaient avec « Possessed by Paul James » (un son rough de banjo et guitare, assorti d’une voix puissante – beaucoup d’énergie, mais trop brouillon à mon goût) et, petite découverte de la soirée pour moi, Lindi Ortega, chanteuse canadienne et son groupe (notamment James, guitariste excellent avec sa telecaster d’origine) qui défendait son album « Little Red Boots » avec une passion et un plaisir qui ont retourné la salle. A suivre donc …
Moi qui avait adoré l’album « Kitty, Daisy &nd Lewis », j’ai été transporté hier soir. Une ambiance, une présence, un plaisir sur scène, immédiatement partagés par la faune parisienne locale, dont une partie avait revêtu les tenues et coiffures adaptées (revival sixties). Cette famille sait mettre le feu à une salle. Entre les voix incroyables, la chaleur des instruments et des sons et le tournoiement incessant des frère et soeurs qui passent tour à tour au chant, à la batterie, à la guitare, au banjo, à l’accordéon .. C’est toujours en mouvement, c’est toujours entraînant, du début à la fin.
Quelques images, et une petite vidéo (au son immonde, mais mon téléphone ne sait pas faire mieux).
Lindi Ortega - La Maroquinerie - Paris 2012
Litty, Daisy & Lewis - La Maroquinerie - Paris 2012
Litty, Daisy & Lewis - La Maroquinerie - Paris 2012
Litty, Daisy & Lewis - La Maroquinerie - Paris 2012
Litty, Daisy & Lewis - La Maroquinerie - Paris 2012
Un excellent moment donc, et un vrai coup de coeur pour ce groupe dont on va surement entendre parler (en tout cas dans les milieux un peu rock’n'roll).
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