L’industrie a perdu 750 000 emplois en 10 ans, et 400 000 sous le seul quinquennat de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui le chômage
mine la société française et atteint, selon les derniers chiffres de Pôle emploi, 2,86 millions de personnes, soit une hausse de 0,5% en janvier 2012. Pour Florange, Fralib et Petroplus, François
Hollande est déterminé à agir et propose des solutions fortes.
LES PROPOSITIONS DE FRANÇOIS HOLLANDE
Le Président-sortant a précipité le pays dans la crise sociale permanente. Son bilan confirme la pertinence des priorités de
François Hollande tant en matière de politique industrielle – en particulier l’introduction d’une banque publique d’investissement et la modulation du taux d’impôt sur les société en faveur de la
réaffectation des bénéfices à l’investissement – que d’ambition productive avec l'introduction de grands projets industriels en Europe.
Nouvelle proposition : Vote d’une mesure obligeant un groupe envisageant la fermeture d’un site industriel à
examiner les offres de reprise en présence, et à le céder au repreneur dont le projet aura été validé par le tribunal de commerce et approuvé par un avis positif des instances représentatives du
personnel.
Je créerai une
Banque publique d’investissement. À travers ses fonds régionaux, je favori- serai le développement des PME, le soutien aux filières d’avenir et la conversion écologique et énergétique de
l’industrie. Je permettrai aux régions, pivots de l’animation économique, de prendre des participations dans les entreprises stratégiques pour le développement local et la compétitivité de la
France. Une partie des financements sera orientée vers l’économie sociale et solidaire.
Je favoriserai la
production et l’emploi en France en orientant les financements, les aides publiques et les allégements fiscaux vers les entreprises qui investiront sur notre territoire, qui y localiseront leurs
activités et qui seront offensives à l’exportation. À cet effet, je modulerai la fiscalité locale des entreprises en fonction des investissements réalisés. En parallèle, j’engagerai avec les
grandes entreprises françaises un mouvement de relocalisation de leurs usines dans le cadre d’un contrat spécifique. J’instaurerai, pour les entreprises qui se délocalisent, un remboursement des
aides publiques reçues. Une distinction sera faite entre les bénéfices réinvestis et ceux distribués aux actionnaires. Je mettrai en place trois taux d’imposition différents sur les sociétés :
35% pour les grandes, 30% pour les petites et moyennes, 15% pour les très petites.
Je défendrai un
budget européen (2014-2020) au service des grands projets d’avenir. Je soutiendrai la création de nouveaux outils financiers pour lancer des programmes industriels innovants, notamment dans les
domaines des technologies vertes et des transports de marchandise ferroviaires. Et je militerai auprès de nos partenaires pour une Europe de l’énergie.
François Hollande est d’ores et déjà aux côtés des ouvriers qui tentent de sauver leurs emplois et leurs savoir-faire. Lui ne
s'inscrit pas dans l'incantation permanente.La preuve par l’exemple.