J’ai beau écouter ce disque de William Fitzsimmons plusieurs fois par semaine, j’ai beau passer en boucle son premier morceau "The Tide Pulls From the Moon", je n’arriverais toujours pas à écrire un texte pour vous parler de cet album. Je n’arriverais pas à écrire tout le bien que je pense de ce garçon et de sa musique. Je n’arriverais pas à décrire tout ce qu’il me procure, tout l’effet qu’il provoque en moi, entre larmes et rires.
C’est la troisième fois que je m’y reprends et je ne suis toujours pas convaincu. C’est terrible de ne pas pouvoir partager un coup de cœur. Alors je pourrais faire vite et vous dire d’aller écouter ce disque pour vous faire une idée de la qualité de l’objet mais mon blog perdrait de son intérêt (si intérêt il a pour quelqu’un).
Je crois que je suis face à ce disque comme on peut être face à une jolie fille ("Beautiful Girl"), je suis timide. J’ai l’estomac noué, la gorge sèche et les mains moites devant la beauté naturelle des compositions de l’américain. Sa musique est douce et sensible, féminine en quelque sorte. Non je vous rassure, il n’y a rien de macho dans ma phrase précédente. J’assume la part de féminité qu’il y a en moi et je pense que cette caractéristique de ma personnalité a été touchée à l’écoute de Gold in the Shadow. Un album de musique folk parfumée à la pop songs qui a non seulement le charme d’un Sufjan Stevens mais aussi la poésie.
Extrait : The Tide Pulls From the Moon