Le candidat socialiste à la présidence de la République, François Hollande, a déclaré au magazine Grazia qu’il était favorable à la légalisation de la procréation médicale assistée pour toutes les femmes. «Une femme doit pouvoir y recourir, soit parce qu’elle ne peut pas avoir d’enfant, soit parce qu’elle ne souhaite pas avoir une relation avec un homme», précise-t-il. L’enfant devient donc un droit, un évènement que l’on doit pouvoir connaître quelles que soient les circonstances, alors que dans le même temps la classe politique ne remet plus en cause le droit à l’avortement.
Avoir un enfant à tout prix, pouvoir avorter à tout prix aussi. On assiste aujourd’hui à l’effet « enfant n’importe où n’importe quand » et à son inverse, avec pour exemple flagrant l’obsession des « autorités » publiques pour la contraception, notamment auprès des très jeunes.
Pour le député et président du Conseil général de Corrèze, le père devient superflu. Tout au plus existe-t-il un « géniteur », père génétique de l’enfant, qui ne connaîtra jamais l’enfant, et que l’enfant ne connaîtra jamais.
Au-delà du mariage, c’est bien sûr le père que François Hollande veut détruire et donc le modèle de la famille traditionnelle.