Après avoir définitivement imposé le retour à des échappements conventionnels suite à l'affaire des doubles diffuseurs en 2009 et celle des diffuseurs soufflés en 2011, la FIA devrait donc imposer des limites encore plus strictes afin d'empêcher désormais que les équipes essaient encore de trouver d'autres nouveautés dans ce domaine. Pour ce faire, le boitier électronique qui gère et surveille les cartographies moteur devrait être revu et corrigé avant le premier Grand Prix de la saison à Melbourne et il devrait y avoir une limite de régime imposée, comme ça avait déjà plus ou moins été le cas en 2011. Une nouvelle fois, la FIA va donc devoir trancher pour trouver la parfaite frontière entre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas en matière de cartographie moteur, les options à disposition des équipes étant très nombreuses.
Quoi qu'il en soit, Mark Gillan, ingénieur en chef chez Williams, estime cependant que le règlement déjà imposé par la FIA en matière d’échappements pour cette saison ne permettra pas de tirer un bénéfice très important comme l'an dernier, même en repoussant les limites de la cartographie. "Les directives concernant les cartographies moteur qui sont sorties depuis quelques mois maintenant sont très claires. La façon dont vous dirigez les échappements est tout aussi claire. Comme on peut le voir dans la pitlane lors des essais ces jours-ci, il existe diverses options et nous les étudions toutes pour voir quels avantages nous pouvons obtenir, car il y a certainement de la performance à récupérer mais c’est loin d’être au niveau de ce que nous avions l’année dernière.
Du côté de Williams, nous avons une bonne idée des frontières. Il y a quelques petites directives techniques à venir pour savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas mais elles sont mineures comparées à ce que nous avons vu l’année dernière."