Ce bilan au 23 février du Ministère de l‘Agriculture confirme la propagation rapide du virus de Schmallenberg en France avec 125 nouvelles exploitations touchées, depuis le précédent point il y a seulement 5 jours. Désormais ce sont donc 277 élevages contaminés, dans 28 départements. La France, comme l'Allemagne fait partie des pays à plus forte propagation de l'épidémie et est le second pays touché, loin devant les Pays-Bas où l'épidémie est stable, le Royaume-Uni et la Belgique.
Les 277 élevages touchés sont aujourd'hui répartis dans les 28 départements : 02, 08, 10, 14, 16, 21, 27, 36, 49, 50, 51, 52, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 62, 67,70, 71, 76, 80, 86, 87, 88, 89. S'il s'agit essentiellement d'élevages ovins, de premiers élevages bovins (8) et caprins (2) ont été également confirmés positifs au virus. Depuis l'apparition du virus, la DGAL a mis en place une surveillance spécifique, au travers de la plate-forme nationale d'épidémiosurveillance en santé animale, pour suivre la diffusion de la maladie en France. Les animaux malades des élevages concernés sont pris en charge par le vétérinaire de l'exploitation et les services départementaux.
Dernier bilan pour l'Europe du Nord : L'épidémie poursuit sa propagation avec une augmentation moyenne de l'ordre de 50 nouvelles exploitations contrôlées positives chaque jour.
-Le Royaume-Uni signale au 22 février, 74 exploitations à travers 10 comtés, soit 16 de plus qu'au 20 février. La majorité des cas (69 exploitations) concernent des élevages de moutons.-En Allemagne, le virus se répand très rapidement. En une journée, ce sont 44 nouvelles exploitations testées positives et au 23 février, le nombre total d'exploitations touchées s'élève à 737.
-En Belgique, désormais 165 exploitations sont touchées, au 23 février, soit 20 de plus qu'au 22 février et aux Pays-Bas, toujours dans 74 exploitations, 72 ovines et 2 caprines.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), dans son rapport du 8 février avait fait l'hypothèse d'une propagation, hors de l'Europe du Nord du nouveau virus de Schmallenberg, sur la base du nombre de vecteurs du virus -les moustiques- et des températures.
Selon les évaluations préliminaires des risques effectuées par le Centre européen de prévention (ECDC), le risque pour la santé humaine est peu probable mais non exclus totalement. Les autorités britanniques ont alerté les agriculteurs et les vétérinaires les invitant à des mesures d'hygiène au contact avec le bétail. Les femmes enceintes sont également dissuadées de tout contact avec les moutons et les chèvres, en particulier au moment de l'agnelage.
Sources : Ministère de l'agriculture, DEFRA (Département britannique de l'Agriculture), FLI (Friedrich Loeffler Institute), ECDC(Vignette ECDC, visuel CDC)
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