Que deviens chaque cent, où passe notre argent, qu’elle plus value tangible nous apporte chaque fournisseur ? Ces questions sont à l’ordre du jour dans la plupart des entreprises.
Les plus stratégiques ne raisonnent pas forcément en coût à réduire mais en augmentation de la valeur ajoutée pour chaque cent. Ainsi les meilleures entreprises, celles qui vont traverser cette crise, sont à la recherche de valeur ajoutée.
Pour cela elles veulent savoir ce que leurs fournisseurs font de leur argent. Le temps n’est plus aux bidouilles et tours de passe-passe mais à la réalité et au concret.
Les fournisseurs qui vont gagner ne sont pas ceux qui vous envoient des factures avec des libellés du genre : « travaux divers » = xxxxx $ mais bien plus les informations détaillées qui permettent de comprendre à quoi à servit chaque cent payé.
Ce changement drastique indispensable est tout d’abord un changement de comportement et de mentalité. Ainsi au delà du savoir que beaucoup mettent en avant, pour gagner demain il va falloir posséder des connaissances, un savoir faire et un savoir vivre pour valoriser son travail, ses diplômes, les procédures, les normes et autres expertises techniques.
De nouvelles méthodes de gestion de la relation client sont à développer. L’écoute, la gestion, le contrôle, la motivation et l’implication doivent se partager entre clients et fournisseurs.
Le développement de la conscience des enjeux, le développement d’une culture générale, le développement d’une compréhension des effets systémiques, de leurs causes et de leurs conséquences est une urgence sociétale.
Il est certain que les entreprises qui choisissent cette voie vont gagner.
Changer de modèle d’affaire, c’est aussi changer sa façon de voir, de penser, de croire, c’est oser imaginer et sans doute tout simplement répondre aux problèmes conscients et inconscients de nos clients.
Changer de modèle d’affaires c’est proposer à nos clients des solutions, des façon de faire qui vont valoriser notre expertise.
La création de la valeur ajoutée, le développement des talents n’est plus seulement une question de savoir, cela devient une affaire de connaissance et de bon sens.