Max Guazzini restera dans l’histoire du rugby comme l’homme aux deux coups d’avance. Il y a 20 ans, un maillot rose, personne n’y aurait pensé, les Racingmen du Showbiz osaient juste de temps à autre arborer un nœud papillon rose. Aujourd’hui, non seulement, le maillot rose du Stade français, une idée 100% Max G., ne choque plus personne (enfin si, il reste quelques ronchons, de mes connaissances), mais il s’exporte. Et pas n’importe où ! En Afrique du Sud, une contrée peu réputée pour ses idées progressistes, chez les Blue Bulls, plus connus pour leurs raids destructeurs que pour le soin qu’ils apportent à leurs tenues… Ce changement, ou plutôt, cette révolution va-t-elle entraîner jusqu’à une modification du nom de l’équipe, bye les Blue Bulls, place aux Pink Bulls (les taureaux roses, ndlr) ? Quant à la pertinence du choix de ce maillot, elle laisse à désirer : pourquoi avoir attendu le départ de Bakkies Botha pour créer cette tenue ? Le boucher du Cap en rose, ça aurait eu de la gueule… En rouge et noir, c’est pas non plus ; ses accrochages réguliers avec Papé le week-end dernier prouvent d’ailleurs qu’il a totalement assimilé les sacrosaintes valeurs u ercété ! Vous noterez au passage, la note d’humour sur l’affiche avec les petits nœuds roses dans les cheveux et ce relookeur qui dit en afrikaans “Le boulot est fait”.