On peut être ministre des transports, de l'écologie, porte-parole du candidat Sarkozy (le candidat du peuple !) vivre à Paris 11 mois sur 12 et ne pas connaître le prix d'un ticket de métro. Interrogée par un auditeur rusé, ce soir sur Europe 1, Nathalie Kosciusko-Morizet a affirmé que le prix d'un ticket de métro était de quatre euros et quelque…alors qu'il n'est que d'1,70 euro. Quatre euros et quelque, cela fait cher du parcours mais quand on est riche, on ne compte pas.
Pour faire peuple, il y a mieux. A la décharge de NKM, soulignons qu'elle est plus habituée aux voitures avec chauffeur qu'autorisent ses fonctions éminentes et que pour gagner la mairie de la ville qu'elle préside, l'automobile est plus pratique. Tout de même, les candidats et leur entourage vont devoir se méfier des imitateurs, des questions-pièges sur le prix de la baguette de pain, le nombre de sous-marins nucléaires, le taux d'inflation et le nombre de chômeurs. D'ailleurs, ce dernier a encore grossi au mois de janvier avec 13 500 chômeurs de plus. Heureusement que Sarko a volé au secours des Lejaby, sinon on aurait dû en ajouter 120 de plus. Mais que fait M. Proglio ?