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Despiser

Publié le 24 février 2012 par Olivier Walmacq

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genre: fantastique (interdit aux - 12 ans) 
année: 2003
durée: 1h45

l'histoire: Alors que sa femme vient de le quitter, Gordon a un accident de voiture. Une fois parvenu au Purgatoire, il rencontre des âmes damnées avec qui il s'associe pour combattre le Despiser, un être démoniaque qui règne en maître dans ce monde étrange.

la critique d'Alice In Oliver:

Oui, Naveton Cinéma aime bien rire et se moquer des nanars, les mauvais films sympathiques. Certes, certaines critiques égratignent souvent certaines productions confinées dans l'oubli et leur médiocrité.
Toutefois, le but n'est pas non plus de verser dans des chroniques haineuses, voire limite putassières. En effet, il ne faut jamais oublier que derrière un film, aussi médiocre soit-il, il y a un réalisateur et une équipe investis derrière un projet, l'élaboration d'un long métrage demandant un travail acharné.

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Indéniablement, Philip Cook, réalisateur de Despiser en 2003, est un passionné. C'est aussi un cinéaste qui possède un univers riche, un peu trop peut-être.
Preuve en est avec ce nanar amateur qui mélange plusieurs styles: le fantastique, l'horreur, le jeu vidéo et l'ambiance gothique.
Certes, Despiser est un film terriblement ambitieux, mais c'est aussi une série Z incroyablement maladroite et franchement grotesque.

Pourtant, malgré tous ses défauts, Despiser reste un nanar incroyablement sympathique. Toutefois, ce nanar des familles débute de la plus mauvaise des manières. Nous faisons donc la connaissance de Gordon, un homme licencié de son travail.
A peine de retour chez lui, sa femme le quitte. Excédé, Gordon prend sa voiture mais est victime d'un accident de la route.
Toute cette introduction, peu passionnante au passage, dure facilement 15 minutes. En résumé, le portrait de Gordon est assez ennuyeux.

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C'est un héros peu charismatique qui a plus une tronche à travailler au Crédit Agricole. Mais revenons au film !
Après son accident de voiture, Gordon atterrit au Purgatoire, un monde situé entre l'Enfer et le Paradis. Dans cet endroit sordide et ténébreux, il doit affronter une créature démoniaque, sortie tout droit d'un jeu Playstation (première version).

Il apprend également que ce monstre détient sa femme en otage. Désormais, Gordon va tout mettre en oeuvre pour la récupérer.
Pour y parvenir, il va devoir faire appel à quelques âmes damnées. A partir de là, Despiser prend les allures d'un film fantastique, d'horreur et d'action des plus ringards. Clairement, Philip Cook ne nous épargne rien: des morts-vivants qui ressemblent davantage à des clodos, des poupées fluos qui parlent, des créatures au design grotesque et des chants de cathédrale en guise de musique.
Tout un programme !

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Au niveau nanardise, Despiser n'a pas grand chose à envier à ses maîtres (Bruno Mattei et consors). Pourtant, impossible de rejeter totalement ce film.
Certes, c'est kitsch, ringard, mal foutu mais au moins, on ne s'ennuie jamais. Force est de constater que Philip Cook essaie de nous transporter dans un autre univers et mélange un peu tous les styles. Enfin, Philip Cook reste un véritable artisan du genre. Il conçoit ses films lui-même et tente de produire ses longs métrages avec son propre budget, soit trois francs six sous.

Note: 01/20 (franchement, impossible de mettre plus !)
Note nanardeuse: 18.5/20 (c'est grotesque et bourré de défauts, mais qu'est-ce que c'est bon !)


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