Sous le givre
nombreux sont les chardons
Au souffle du printemps
éclatent les bourgeons
En avril on pique
En mai nous ferons ce qu’il nous plait
Longue, longue est encore
la route de mes songes
Lui n’a pour fin
que d’assurer sa lignée
Comme un liseron
s’attache au lichen
Déployant son vol
pour gagner les hauteurs
il nous laisse après lui
bien assis sur son trône
que tristesse et vestiges
Oublieux de ses promesses
il voulait tenir nos mains jointes
Mais qui sait l’entendre
en perçoit le vrai sens
Là où tant de grands seigneurs
ont de si beaux hôtels
Je vous invite à chanter
pour celui qui s’en va…
Richard Taillefer