La saison régulière est close depuis mardi. Quelles promesses ont été tenues ? Quelles frustrations ont été vécues ? Quelles déceptions ont été encaissées ? Le point sur la saison, club par club.Après un début prometteur, les Rapaces se sont... écrasés au sol. Il faut dire que leur aire provisoire marseillaise n'arrange pas les choses, les Haut-Alpins devant avaler des kilomètres et des kilomètres rien que pour jouer "à domicile". Pas de play-offs pour l'équipe de Patrick Turcotte, dont c'est la 2e saison en tant qu'entraîneur. Il faut dire que la saison passée, les Rapaces avaient survolé le classement, terminant à la 3e place. Il faut dire aussi que le nid était très bien gardé par un
Ronan Quemener en état de grâce, sacré par la presse, "révélation de l'année" (tiens, encore un gardien...). Destabilisés peut-être aussi par la sanction fédérale tombée face à caen, soldée par le retrait de 2 points, la bande de Milan Tekel s'est battue comme une lionne, bien mal récompensée de ses efforts. Gap affrontera Morzine en tour préliminaire, une situation que n'avait pas du tout envisagé Patrick Turcotte en début de saison...
Voilà une équipe qui revient de loin ! Accablés par les blessures qui n'en finissaient pas d'appauvrir l'effectif en première partie de saison, les Brûleurs de Loups ont pourtant réussi à se hisser à la 7e place à seulement 3 points du 4e, Briançon. Certes, les Grenoblois n'ont pas atteint leur objectif de départ à savoir figurer dans le top 4, mais n'en est pas passé loin... Ne s'avouant jamais vaincu dans l'adversité, les Isérois ont enchaîné en 2e moitié de saison de très belles performances grâce à un collectif homogène et soudé qui s'est retrouvé autour de Sébastien Raibon, qui a remplacé dans la cage Ronan Quemener. Forte de cette confiance, l'équipe de
Baptiste Amar entame le tour préliminaire la crosse entre les dents, persuadée de pouvoir aller le plus loin possible.
- Morzine-Avoriaz : les hauts...
Et hop, trois places de plus ! C'est le gain obtenu par Morzine cette saison. Profondément remaniés, les Pingouins se sont adjoint l'expérience de quelques poids lourds au passé de AHL et de NHL. Jérôme Baud, le manager, a de quoi se réjouir puisque les dirigeants souhaitaient faire aussi bien que la saison dernière voire mieux. Défi relevé plutôt deux fois qu'une puisque les Morzinois se sont invités en finale de la coupe de la Ligue face à Briançon ! Plus disciplinés et plus rigoureux que l'effectif de l'an passé, le cru 2012 entend bien faire fondre encore la glace adverse, histoire d'aller, en cas de vcitoire face à Gap, défier sur ses terres Chamonix...
- Neuilly-sur-Marne : les bas...
Les dirigeants nocéens doivent en avoir assez de jouer au yoyo depuis plusieurs saisons, oscillant entre descente en division 1 et remontée en élite. Après une saison passée en D1, les Bisons espéraient se stabiliser en ligue Magnus. Mais les espoirs fondés ont vite fondu comme glace au soleil, les Nocéens n'ayant remporté que 3 victoires, en perdant 4 en prolongation. Ibrahim Soubra en début de saison confiait ne pas avoir répéter les erreurs du passé et vouloir s'appuyer sur un collectif solidaire.
Force est de constater que ce nouveau groupe n'a pas été à la hauteur des ambitions affichées par le club : participer au premier tour des play-offs. Seul changement positif au sein des Bisons : l'arrivée de Miroslav Hala. L'excellent portier slovaque a remplacé Billy Blase (fracture de la main). Si l'équipe parvient à retrouver un jeu solidaire et très solide en défense, il est fort à parier que la grande expérience et la sérénité du gardien formé à Trencin saura faire la différence face à Villard-de-Lans pour maintenir les Bisons en Magnus la saison prochaine. Et en cas de maintien, il serait également intéressant pour Neuilly de construire son avenir en commencer son recrutement en France. Les centres de formation regorgent de jeunes joueurs qui ne demandent qu'à exprimer leur talent...
Equipe étrange que celle de Rouen qui aime donner des
sueurs froides à ses supporters... Vainqueurs de la coupe d'Europe Continentale, déchus de la coupe de France par Dijon et éliminés en demi-finales de la coupe de la Ligue, les champions de France en titre ont quand même réussi à conserver leur place de leader de la saison régulière. Un exploit quand on sait que les Rouennais ont vécu une fin de saison chaotique, perdant presque tous les matches à l'extérieur depuis leur sacre européen. Exploit réussi grâce également aux résultats surprenants de leurs adversaires directs qui ont donc permis, à leur manière, aux Rouennais de rester sur leur trône. Les Normands en tout cas aligneront l'effectif au complet avec le retour de Jonathan Janil en défense et celui de
Fabrice Lhenry dans la cage.
Après deux coupes Magnus successives, les Dragons ont pour objectif d'en décrocher une troisième. L'équipe, bâtie pour remporter la coupe d'Europe, comme l'avait annoncé
Thierry Chaix en fin de saison dernière, parviendra-t-elle à vaincre ses propres démons ? Car le pire ennemi pour Rouen est lui-même. Et peut-être également Dijon que le champion de France en titre pourrait retrouver en finale, au cas où les deux équipes parviendraient toutes deux à se hisser à ce stade des play-offs.
- Strasbourg : des hauts...
On ne change pas une équipe qui gagne... Ainsi pourrait-on résumer l'épopée 2011/2012 de l'Etoile Noire. Les Alsaciens n'ont embauché que quatre joueurs pour combler les départs et misent depuis plusieurs années sur la stabilité. Une philosophie payante puisque l'Etoile Noire qui, à notre avis, aurait pu se classer beaucoup plus haut dans le classement, a gagné deux places en saison régulière, pointant au 9e rang derrière Amiens (à égalité de points).
Délaissant volontairement la coupe de la Ligue, Strasbourg en revanche espérait mieux qu'une sortie en demi-finales face à Rouen en coupe de France. Mais les Alsaciens, à l'image de leur fantasque et très attachant gardien, Vladimir Hiadlovsky, sont capables de tout. Et pourquoi pas de nous refaire le coup de la finale 2011 ? Mais pour cela, il faudrait venir à bout d'une part des Gothiques et d'autre part, battre ensuite Rouen, autre finaliste de ligue Magnus 2011 et surtout... tenant du titre !
- Villard-de-Lans : des bas...
Finir dans le top 6 est un rêve caressé par Rich Metro qui ne restera qu'à l'état de... rêve. L'Américain, remplaçant de Stéphane Barin, n'a jamais trouvé avec son équipe la clé du succès. Les Ours réalisent leur pire saison de ces 7 dernières années puisqu'ils sont obligés pour la première fois de disputer la poule de maintien. Lors des deux confrontations qui ont opposé Les Ours aux Bisons durant la saison régulière, les deux équipes ont chacune remporté une victoire à domicile. En sera-t-il ainsi dès ce soir ?
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