«Pour la descente, il y avait du monde tout au long de la piste, c'est rare sur les épreuves féminines, souligne la Française Ingrid Jaquemod. En plus, les gens sont des fans de ski et des connaisseurs. Ça fait du bien.»Marius Robyr, le directeur du comité d'organisation, est un homme heureux, selon la journaliste:
«Le public a répondu présent et toutes les conditions étaient réunies pour que cela se passe bien, avec le soleil et des courses intenses.» Et de l'émotion aussi, samedi, avec les larmes de Catherine Borghi, qui avait choisi ce retour en Suisse romande pour tirer sa révérence.
Les Mondiaux 2015?
«Nous avons dépensé quatre millions pour ces épreuves. C'est un investissement à moyen et long terme, poursuit Marius Robyr. La FIS nous a proposé une épreuve de Coupe du monde dames le 22 février 2009, que nous avons dû refuser car la station affiche complet à cette date-là. Mais nous espérons accueillir à nouveau les finales de la Coupe du monde et, pourquoi pas, les Championnats du monde. Si Saint-Moritz obtient l'organisation des Mondiaux 2013, nous pourrons ranger notre dossier pour un moment. Sinon, nous déposerons notre candidature pour 2015.»Marius Robyr rêve aussi d'organiser un géant masculin nocturne.
«Quand on voit le monde qui s'est déplacé ce week-end pour les dames, on attirerait facilement 20'000 à 30'000 personnes.»Source: Le Temps