Cette jeune dame, pétillante nous l'appellerons Co, pour respecter son anonymat. Je vous en parle aujourd'hui parce que je pense qu'il est des exemples à suivre.
Faisons court et répondez à ces questions:
- Pensez-vous à provoquer votre mobilité professionnelle tous les 2/ 3 ans ?
- Pensez-vous à évaluer votre employabilité en révisant votre CV régulièrement et en l'envoyant aux entreprises intéressantes?
- Recevez-vous regulièrement des offres de la part de chasseurs de têtes ou entreprises de votre secteur ?
- Prévoyez-vous toujours le coup d'après en imaginant comment faire évoluer votre poste dans les 12 prochains mois à venir?
Si votre réponse est "oui" vous faites partie, comme Co, du Club très fermé de ceux qui cherche à gérer leur carrière au mieux.Vous ne gérez pas votre carrière en faisant pile ou face. Si votre réponse est "non" vous avez encore la possibilité de rejoindre ce club et ce, pour votre bien-être professionnel et personnel.
En ce qui concerne la vie professionnelle, nous avons tous le choix: subir ou agir.
En placant le curseur sur l'action et la pro-activité nous avons l'opportunité de prendre l'avantage sur l'incertitude et sur l'angoisse des lendemains professionnels. Il y a encore beaucoup de cadres de valeur et expérimentés qui vont au travail la peur au ventre parce que leur société va mal et fait la une des journaux à cause des plans sociaux à répétition. Il n'est pas facile pour eux de déplacer le curseur du champ "subir" vers le champ "agir" car cela demande une énergie qui, pour le moment, est au dessus de leurs forces. Surtout quand la plupart ont 15 à 20 ans d'ancienneté comme je l'ai vu dans une de nos plus grande entreprises Télécoms actuellement en difficulté.
Pourtant passer à l'action permet de sortir de l'inertie. Il faut d'abord admettre que l'on détient la responsabilité de sa carrière, ensuite il faut opter pour des micro-mouvements comme refaire son CV, faire un bilan de compétences, actualiser ses connaissances, rencontrer un conseiller carrière, se faire coacher , aller à se renseigner l'APEC. Le premier pas est le plus difficile ensuite, pour peu que l'on s'inscrive dans une démarche réfléchie, l'action prend le pas sur l'appréhension.
CoachingLeader
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