Certains disent, soyons raisonnables méfions nous de nos passions, d’autres osent parfois déclarer, soyons passionnées méfions nous de la raison.
Suite à plusieurs rencontres avec des dirigeants de grandes entreprises, le discours est principalement le même :
Nous devons re-développer la passion !
Ces entreprises importantes de Montréal ont un point commun, elles en arrivent à la même conclusion :
Le dénominateur commun entre la motivation, la mobilisation, la rétention des talents, la performance, la réponse à l’absentéisme comme au présentéisme, l’augmentation les résultats, s’appelleraient la passion.
Parmi celles-ci, pour 3 d’entre-elles, c’est un mot d’ordre du président.
Pour les autres c’est la conclusion à laquelle les départements des ressources humaines tombent en accord sans pour autant être écoutés par la haute hiérarchie.
Qui sont les producteurs de passion dans ces organisations ?
Essentiellement l’encadrement, les gestionnaires.
Comment faire ?
Certes l’exemple vient d’en haut donc, sauf pour 3 organisations, le serpent se mord la queue !
Pourtant !
Revisiter les descriptions de poste, les responsabilités, les critères de performances, introduire des éléments qualitatifs avec les éléments quantitatifs, utiliser le marketing RH et former les gestionnaires à cet ensemble…
Leurs apprendre le plaisir de construire et de gérer la passion pour avoir des employés passionnés…
Leurs donner une nouvelle dimension humaine qui leur apportera reconnaissance, respect et passion, ne serait-ce pas une belle stratégie ?
Leurs apporter une nouvelle culture du résultat fondée sur la mise en place de nouvelles responsabilités humanistes pour le développement de leur leadership et de celui de l’entreprise serait sans doute un programme respectable et très rentable.
Il fût un temps, on apprenait la gestion du leadership dans la philosophie et dans la stratégie.
Je lis aujourd’hui que Georges Saint-Pierre champion de l’UFC a encore gagné. Il explique qu’il est féru de philosophie et de stratégie. Donc pas que du muscle le Monsieur ! Et en moins de quelques années il est devenu numéro 1.
Existe-t-il un rapport de cause à effet ? Personnellement cela m’interpelle!
N’oublions pas la fameuse phrase de Juvénal poète satirique latin de la fin du Ier siècle : « panem et circenses » ou « du pain et des jeux », expression relative aux mœurs du peuple sous l’Empire romain … » qui explique sans doute également le fonctionnement du monde depuis 1910 ans et qui nous permet, je le crois, d’expliquer une bonne partie de la situation actuelle.
Peut-être est-ce donc Monsieur Saint Pierre qui va transmettre le goût de la philosophie et de la stratégie. Ce goût si sucré pour les uns et amers pour les autres pour comprendre comment on se fixe des objectifs et comment on les atteint ?
Il faut parfois des exemples spectaculaires pour intégrer des évidences.
En tout état de cause, il semblerait bien qu’une fois de plus la stratégie et la philosophie permettent de développer le courage, la ténacité, le respect, l’engagement, la motivation, l’implication et d’atteindre des résultats…un vrai leadership particulièrement noble en quelque sorte !
Un peu comme une passion raisonnée ou une raison passionnante ?
À bientôt !
Didier Reinach
1-514-349-9685