Le supplice de la taupe

Publié le 23 février 2012 par Ladyblogue


Les enfants chez papi-mamie, hop, on se jette sur les restos, les bars, les soirées et les cinés.
Le ciné.
J'hésitais entre "The artist" et "La taupe".
Mon intuition fatiguée m'a dirigée vers "La taupe".
Une catastrophe. C'est la première fois que j'ai envie de partir avant la fin du film.
"Psssst... Pssst... Tu aimes bien ?..." Et quand l'autre vous répond "Oui...", vous comprenez que vous êtes dans la merde.
2h07.
2h07 pendant lesquelles je n'ai strictement RIEN compris. Pas le "j'ai rien compris" qui veut dire en fait "j'ai pas aimé, l'histoire était nulle et toussa", nan nan nan, le "j'ai rien compris" que même sous la torture t'es incapable de raconter ce qu'il s'est passé.
C'est comme si j'avais été voir un film en yougoslave. Pareil.
Un film long où il ne se passe rien, où t'as 10 000 personnages à retenir (George Smiley, Peter Guillam, Control, Bill Haydon, Ricki Tarr, Jim Prideaux, Karla… que tu sais même pas si ils sont britanniques, soviétiques ou quelque chose...), et où celui qui a pondu l'histoire s'est dit "je vais bien les faire chier avec mon scénario pourri".
Etant condamnée à attendre la fin du film, j'ai tenté de me raccrocher aux images, à la musique. Rien. Pas de cadrages esthétiques, de lumières étonnantes, de détails singuliers, de musique qui emporte...
Rien. Nada. Quet'chi. Zéro peau d'balle.
2h07 de supplice.
Si vous allez le voir après avoir lu ça, je vous déclare "Sado du kino".