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Le mot qui blesse

Par Placebo
J'ai, chers lecteurs, pris un peu de retard parce que, notamment, le hasard des arrivées à la bibliothèque fait que ce sont principalement des essais, fort sérieux, que je suis en train de lire, et qu'il est plus difficile d'en faire le commentaire. Le notamment vaut surtout pour la distraction causée par les Oscars, car j'ai l'habitude d'essayer de voir les films en nomination dans les principales catégories, je passe donc moins de temps devant l'ordinateur, quoique mon récent abonnement à Twitter, et la rapide lecture de Twitter pour les nuls, a sollicité davantage de mon temps que je l'aurais souhaité, mais si à Rome on fait comme les Romains, en communication, on communique...
Au titre des perles, toujours dans la communication, je ne laisse pas de m'inquiéter chaque fois que je passe, dans le vestiaire de mon gym, devant l'affiche ci-dessous. En général, je suis tout en faveur de l'ellipse, que je pratiquais moi-même du temps de mes fonctions législatives, et pratique volontiers encore, la rédaction étant, diront certains, le seul domaine où je sais être économe, mais l'auteur d'icelle a-t-il idée de la violence de son propos ? Il est clair qu'il croit que le l'attribut « coupés » se rapporte à « cadenas », alors que grammaticalement celui-ci vise le sujet, non nommé, mais bien réel, du verbe « enlever ».
Le mot qui blesse

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