Cette division trouve principalement ses racines dans le RRA, l'accord sur la restriction des ressources, qui vise à réduire les coûts mais n'est pas encadrée ni vérifiée de manière régulière et fiable, l'initiative venant seulement de la FOTA et non de la FIA. Toutefois, Brawn souligne que le mandat de la FOTA va au-delà des questions budgétaires et il a rappelé que l'unité des équipes serait pour elles une grande force en vue des négociations concernant la prochaine version des Accords Concorde (l'entente encadrant la distribution des revenus en F1) face au détenteur des droits commerciaux, Bernie Ecclestone, et à l'instance dirigeante, la FIA.
"Nous sommes très attachés à la FOTA et nous croyons qu'il est très dommage d'avoir perdu des membres, nous pourrions le regretter," a déclaré Brawn. "Lorsqu'il y a eu une crise et de la pression extérieure, la FOTA s'est resserrée. Maintenant qu'il y a moins de pression provenant de l'extérieur, la compétitivité naturelle des équipes nous a séparés un peu. Mais je pense que ne pas reconnaître le rôle très important que joue la FOTA est une vision à très court terme. Il est regrettable qu'en Formule 1, il soit très difficile de s'entendre. Je suis un fervent partisan de la FOTA, alors je suis évidemment déçu de la tournure des événements au cours des derniers mois. Je pense que nous allons le regretter car un des objectifs de la FOTA, c'est de trouver les bonnes solutions pour la Formule 1, pas seulement les bonnes solutions pour une équipe en particulier."
Quant à la réduction des coûts, Brawn a répété qu'il était crucial pour les équipes de demeurer unies sur ce sujet : "Le RRA est très important. Il faut trouver des façons de restreindre les coûts globaux car les règlements techniques et autres ne suffisent pas. Le concept du RRA est très important. Il faut que toutes les équipes y adhèrent et travaillent ensemble pour trouver la meilleure solution dans le contexte d'un système RRA. Nous sommes engagés à cela et nous allons persévérer pour faire en sorte qu'il soit correctement mis en œuvre et qu'il soit viable pour l'avenir de la Formule 1. Je pense que sans cela, nous courons de grands risques."