L'European Center for Disease Control and prevention (ECDC) signale désormais la présence du virus de schmallenberg dans 7 pays européens. L'organisme de surveillance européen confirme en effet l'apparition du virus en Italie et au Luxembourg. A ce jour, le virus a été isolé chez les bovins, ovins, caprins et chez un bison, dans sept pays européens. C'est en Allemagne où le virus avait été détecté pour la première fois, que le nombre d'exploitations touchées est le plus élevé. La France est le second pays le plus touché avec 152 exploitations contrôlées positives, au 16 février.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), dans son rapport du 8 février avait fait l'hypothèse d'une propagation, hors de l'Europe du Nord du nouveau virus de Schmallenberg, sur la base du nombre de vecteurs du virus -les moustiques- et des températures.
Dernier bilan pour l'Europe du Nord : L'épidémie poursuit sa propagation avec une augmentation de l'ordre de 30 nouvelles exploitations contrôlées positives chaque jour. (voir carte ci-contre).-Le Royaume-Uni signale au 22 février, 58 exploitations à travers 10 comtés, soit 6 de plus qu'au 17 février, mais, en raison de l'augmentation dans les rapports de SBV identifiés en France, les zones à risque viennent d'être élargies en conformité avec les données de modélisation. La majorité des cas concernent des élevages de moutons.-En France, le dernier bilan date du 16 février. Il fait état d'une présence du virus dans 55 nouvelles exploitations ovines et 3 exploitations bovines. Au total ce sont 152 élevages qui sont donc touchés dans 25 départements (02, 08, 10, 14, 16, 21, 27, 36, 50, 51, 52, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 62, 67, 70, 76, 80, 86, 87, 88). (02, 08,10, 14, 50, 52, 54, 55, 57, 59, 60, 62, 67, 76, 80, 86, 87, 88).-En Allemagne, 693 exploitations ont été testés positives, au 22 février, soit près de 90 exploitations supplémentaires par rapport au bilan du 17 février. Il s'agit de 41 élevages bovins, 620 élevages ovins et 3é caprins (carte ci-contre).-En Belgique, désormais 144 exploitations sont touchées, au 22 février, soit 20 de plus qu'au 17 février et aux Pays-Bas, dans 74 exploitations, 72 ovines et 2 caprines.
Selon les évaluations préliminaires des risques effectuées par le Centre européen de prévention (ECDC), le risque pour la santé humaine est peu probable mais non exclus totalement. Les autorités britanniques ont alerté les agriculteurs et les vétérinaires les invitant à des mesures d'hygiène au contact avec le bétail. Les femmes enceintes sont également dissuadées de tout contact avec les moutons et les chèvres, en particulier au moment de l'agnelage.
Sources : Ministère de l'agriculture, DEFRA (Département britannique de l'Agriculture) (Visuels), FLI (Friedrich Loeffler Institute), ECDC
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