Outre la recherche documentaire autour du daguerréotype et du procédé photographique en général, j'ai porté une attention particulière sur le « côté scientifique » de l'exposé tenu le jeudi 28 février. En effet il me paraissait évident dans le cadre de notre formation art-sciences de décrire de façon détaillé les réactions chimiques, d'une part lors de la préparation de la plaque « photosensible », et, d'autre part lors de « l'insolation ». Le recoupement de diverses sources d'informations m'ont permis de comprendre ce qui se passait réellement au niveau atomique.
Souvent les informations « chimiques » présentées dans les documents généralistes sont incomplètes voir parfois inexacte, aussi je me permets de rappeler simplement ici des éléments trouvés, trop souvent abscons dans les livres de chimie.
Préparation de la plaque et réalisation photographique
- Plaque de cuivre sur laquelle on applique de l'argent poli. Couleur gris clair (blanc on dira)
- On vaporise du diode sur l'argent poli. Argent et diode se combinent pour donner de l'iodure d'argent (Apparence noire) . Ag+ + I- Il manque un électron à l'argent ce qui le poussent évidemment à être accroché à l'ion iode qui à un électron en trop. L'électron à une charge négative.
- Présentation de la plaque à la lumière (via chambre noir + optique), une réaction à la surface de la plaque se produit. L'ion iode- se détache et cède son électron à l'ion Ag+, aussi l'ion Ag+ redevient de l'argent (métal), produisant un amas gris clair (blanc).
- Afin de stopper la réaction entre l'iodure d'argent restant (partie de l'image non illuminé) on utilise une solution de sodium. On reste ainsi avec de l'Ag+(noir) et de l'Ag (gris clair) composant l'image.
Il est intéressant de noté que l'apparition de l'image se fait pendant la phase « d'illumination » de la plaque contrairement à aujourd'hui, où les réactions chimiques visibles à l'oeil se déroulent grâce à un bain spécial (révélateur).
Ci-joint le document Presentation OpenOffice ainsi que sa copie sous format pdf.