Marisol Touraine était l'invitée de RFI ce matin. Elle est revenue sur la question européenne et sur la campagne.
Marisol Touraine par rfi
«Nous l'avons toujours dit. Il est nécessaire de mettre en place un fond de solidarité, un fond d'intervention permanent qui soit suffisamment dôté financièrement pour permettre de répondre aux besoins de ces pays. Mais dans le même temps, ce soutien financier doit évidemment s'accompagner d'une stratégie de croissance, d'une prescription, d'un soutien de croissance et cela manque. Cela manque dans les conditions qui vont être fixées pour pouvoir bénéifcer des prêts. Cela manque dans le traité qui va être signé prochainement entre Monsieur Sarkozy et Madame Merkel et qui est un traité d'austérité dont François Hollande a dit que s'il était élu, en mai prochain, il demanderai sa renégociation.»
Une campagne à faire sur des idées
«Nous considérons que la confrontation des programmes doit prévaloir. C'es sur le terrain de la
confrontation des idées qu'il faut avancer et donc, nous, nous n'allons pas nous abaisser, nous salir, à riposter, à répondre. François Hollande n'est pas dans l'esquive, il répondra lorsqu'il le
souhaitera. Il saura s'exprimer avec la hateur et la dignité qui conviennent à la fonction à laquelle il aspire.»
«Au fond, on a un président-sortant qui est candidat comme il a présidé : dans l'agressivité, dans l'agitation. Et on a un
candidat qui veut devenir président de la République qui dit qu'il présiderait comme il fait campagne, dans la sérénité et la cohérence.»
Pour préparer le changement en 2012, on a besoin de vous !
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Marisol Touraine
Secrétaire nationale à la santé et la sécurité sociale