Hélas, de l’eau a coulé sous le pont. La Libye qui aurait pu servir de déclencheur pour la violation du droit international en toute impunité par l’Occident, voit, en Syrie, sa fin lamentable. Le rapport de force est tel que, n’eût été la violence des terroristes et traîtres à leur Nation, qui plus est demandent l’aide de l’étranger -quel courage-, cette situation aurait été réglée depuis belle lurette. Alors, les soi disant “pro-démocrates” qui prennent des armes pour réclamer la démocratie, non, merci. Ceux qui louent leur “élégance criminelle”, pleurent avec eux parce qu’ils sont acculés par la force légitime syrienne, sont à gerber.
Prosternez-vous, priez, agenouillez-vous dévotement devant l’art du mensonge et celui d’avoir toujours raison magnifié par Schopenhauer, les vrais gens ne vous suivront pas. Menacez, insultez, diabolisez mais, jamais, nous ne dérogeront à la règle devant ce que nous estimons être une vaste escroquerie, de l’ignominie. La mort de l’Américaine Marie Colvin, grand reporter du Sunday Times, et celle du photographe Français Rémi Ochlik, deux professionnels qui sont entrés en Syrie frauduleusement en allant du côté des terroristes ne me feront pas verser une larme.
Le plus pathétique vient de chez nous en France. Quand on se met du côté des terroristes, on accepte le danger et on assume les conséquences. Avec raison, le régime syrien a rejette toute responsabilité dans la mort des deux journalistes étrangers tués hier, estimant qu’ils étaient entrés sur le territoire «sous leur propre responsabilité». Comme nous le mentionnons tôt ce matin, ces derniers étaient des clandestins. Chacun sait ce qui est réservé aux clandestins en Hexagone depuis l’avènement de Sarkozy.
Pas question de verser une larme pour les soutiens du terrorisme ni sur la mort d’un pro-terrorisme ! Que ceux qui veulent déstabiliser la Syrie sache qu’ils seront responsables de l’embrasement de toute cette région, pas seulement de la Syrie…