Le quotidien d'Adam, 27 ans, bascule le jour où il est diagnostiqué d'un cancer. Il l'annonce alors à sa petite amie, son meilleur ami et sa mère, qui, tous trois, vont réagir différemment à la nouvelle et conduire le jeune homme à s'interroger sur la manière dont il va vivre cette épreuve.
Sorti en France en novembre 2011, j'étais alors passée à côté de ce film qui n'a connu qu'un succès très mitigé. Séance de rattrapage dans l'avion qui m'emmenait vers New-York il y a une dizaine de jours, je découvre ce film sans prétention, à le fois douloureux et drôle.La maladie du héros est ici le fil rouge de l'histoire d'une descente aux enfers aussi bien sociale qu'amoureuse. L'annonce du cancer a l'effet d'une bombe auprès de son entourage, sa mère est angoissée maladive et sa petite amie préfère le tromper plutôt que de quitter un homme au plus bas.Mais il y a aussi des répercussions plus légères : Adam débute une psychanalyse et rencontre une thérapeute gauche, aussi touchante qu'à côté de la plaque. Naît une relation singulière, délicate et maladroite devant laquelle on ne peut s'empêcher de sourire.Il y a bien sûr Seth Rogen, qui, dans son éternel rôle de copain lourdaud, apporte pourtant une franchise et un optimisme profondément rafraîchissants. 50/50 est un film doux amer, pas complètement réussi, pas raté non plus. Si l'intrigue reste très prévisible, Jonathan Levine livre malgré tout un film optimiste et touchant.