« Mission Le Pen », mémoire de son ancien garde du corps
Publié le 23 février 2012 par Lyriciste
Thierry Légier, ancien parachutiste reconverti dans la sécurité des particuliers, publie ses mémoires sur l’époque où il veillait sur la sécurité du président d’Honneur du FN. Complaisant puisqu’une tentative de censure n’était révélé et qu’en plus le bouquin est vente dans la boutique du parti …
Il y raconte plusieurs anecdotes comme son déjeuner au Fouquet’s en 2004 avec des membres de la communauté juive, ses rencontres avec le Serbe Radovan Karadzic, actuellement accusé d’avoir perpétré un génocide, et de crime contre l’humanité, ou avec le dernier patron du KGB soviétique, ainsi que ses relations avec François de Grossouvre, conseiller de Mitterrand, et même ses dîners en tête à tête avec Valéry Giscard d’Estaing.
L’actuel bodyguard de Marine Le Pen s’exprime au magazine Le Point :
Peut-on protéger un Le Pen sans partager ses convictions politiques ? Un garde du corps est un peu comme un garagiste ou un médecin : il doit soigner quel que soit le client. Mais il est évident qu’il est plus agréable de travailler pour une personne avec qui on a des affinités. Par principe, étant un patriote, cela ne me dérangeait pas, bien au contraire, de (le) protéger
En 20 ans de garde rapprochée avec Jean-Marie Le Pen, quel souvenir vous a le plus marqué ? (…) En mai 1996, nous sommes partis d’Amman, en Jordanie, pour rejoindre Bagdad, par la route en raison de l’embargo. Pendant quinze heures, on a traversé le désert, en taxi, sans aucun moyen de communication. C’était difficile, mais nous y sommes arrivés.
Au quotidien, quel genre d’attaque redoutez-vous le plus ? (…) En vingt ans, je n’ai jamais vu Jean-Marie Le Pen paniquer. Il n’a jamais peur de rien. Il ne fuit pas le danger et déteste devoir reculer. C’est plus difficile de protéger une personne qui n’a pas peur que quelqu’un qui a la trouille