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L’Edito OM, ligue des champions : T’as pas cent Bâle ?

Publié le 23 février 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

Nkoulou, Nagatomo, Thiago Silva, Shirokov, Witsel, Koné : après tout, pourquoi la Ligue des Champions serait réservée à des joueurs de Ligue des Champions ?

L’Edito OM, ligue des champions : T’as pas cent Bâle ?

« Je sais pas ce qu’il nous a fait Diawara, il a eu du mal avec le ballon. » Comme nous tous, Lizarazu s’est demandé tout le match si la tribune Ganay du Vélodrome était fermée ou simplement vide. Il ne s’est pas demandé s’il avait bien joué à l’OM, là aussi on aimerait en savoir plus. Mis en concurrence avec les pleurs de Scott Thomas sur Canal et le résumé de Caen-Auxerre sur Infosport, le huitième de finale de Ligue des Champions a eu bien du mérite de se terminer sur un score aussi fleuve. Un but, près de deux occasions, les grands joueurs font les grands matches. Sneijder n’était pas nominé cette année. Le verrou intériste a même failli être trop costaud, n’est pas Novare qui veut.
Grâce à un but sur corner à la 93e minute, ce qui arrive dans tous les huitièmes de Champions League qui se respectent, l’OM garde toutes ses chances de revivre le mois de mai 93. Si le tirage au sort devient complice, le Real et le Barça pourraient même jouer la finale en mars. Il faudra alors choisir l’autre finaliste, et c’est là qu’avoir appris l’existence de Joël Obi, Schürrle, Lavezzi et du championnat chypriote va servir au Vestiaire. Comme regarder la rediff de Milan-Arsenal un vendredi matin pour comprendre pourquoi tout le monde dit attention au Milan. Mais le Milan n’a pas battu l’Inter sans Rémy, lui. Alors attention.

Lampardzoumian

A ce stade de la compétition, rien ne remplace l’expérience. Chelsea en crise, l’Inter en crise, c’est comme Ribéry et Robben impuissants à Fribourg et battus à Bâle. La Premier League c’est aussi Arsenal et bien sûr Manchester United et City. Sinon, le vainqueur de Naples-Chelsea pourra s’avancer vers les quarts raisonnablement philosophe : prendre un but n’est pas la fin du monde, on finit toujours par en prendre un autre et y a même pas besoin de savoir faire le jeu. S’il affronte le vainqueur de Zenith-Benfica, ce sera même un superbe spectacle et l’assurance de retrouver en demie une révélation de la saison prête à se faire torcher en aller-retour. Celui qui aura le moins souvent le ballon l’emportera.


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