Happy Endings // Saison 2. Episode 15. The Butterfly Effect Effect.
C’est l’hiver et pour que l’on passe ce dur moment chez nos amis de Happy Endings il faut que Brad et Jane s’engueule. Sinon, on ne peut pas passer au printemps. L’idée de base est drôlement débile quand même mais c’est sûrement ce côté complètement absurde qui rend l’épisode d’autant plus passionnant. J’ai tout simplement adoré la façon dont les personnages interagisses et ce que chaque a à offrir, aussi bien en termes de références de pop culture (de L’Effet Papillon à Clueless en passant par Tim Allen – pour décrire l’état de Max – ). Dans un premier temps, Max durant l’hiver, se transforme en ours et hiberne. Il fait froid et il n’aime pas ça. Max ne sert pas à grand-chose dans l’épisode voire pas du tout. Il est uniquement anecdotique, entre ses grognements d’ours, sa main dans son pot de miel et ses débilités les plus profondes. Mais Max est toujours aussi attachant malgré cela. Cela ne changera jamais je pense. Max est un emblème de Happy Endings, sans lui la série ne serait pas grand-chose. De même que sans Alex au final. Bref, même si son intrigue ne sert que de micro référence, et que la chute de son histoire était des plus banale, sans décrocher le rire que j’aurais souhaité, c’était pas mauvais non plus.
Mais ce qui fait cet épisode ce n’est pas Max mais plutôt le fait que pour sortir de l’hiver, Dave, Penny et Alex attendent avec impatience que Brad et Jane se disputent. Sauf que ces deux tourtereaux ont compris le manège et vont donc faire une fausse dispute qui a été poussée par Dave et Cie car Brad et Jane ne semblent pas prêt pour une dispute. Les manigances de ces deux là c’est du génie là aussi. Ils vont tellement bien ensemble. Jusqu’à la fameuse scène du « Chocolate in vanilla ». Je ne sais pas où ils vont chercher tout ça. Je retiens également la vraie dispute du couple, tout ça pour une fenêtre laissée ouverte dans leur propre appartement. On découvre alors que Brad attire les oiseaux avec son eau de toilette et qu’il cri chaque matin comme Robin Williams depuis le balcon de leur appartement. Alex va faire le rapprochement de leur histoire avec L’Effet Papillon et ce sera le meilleur tant attendu pour se moquer un bon coup de la filmographie d’Ashton Kutcher. Ce qui n’est pas plus mal, je trouve la référence bien trouvée.
Alex – “The Butterfly effect – one little movie that led to Ashton Kutcher making a bunch of bad movies.”
Mais du coup, cet épisode m’a aussi donné envie de revoir l’intégrale de Clueless. Non, je ne suis pas une femme, désolé. Mais j’ai adoré la petite bataille Alex + Jane vs. Penny. C’était marrant de les voir se fighter un petit peu. Mention spéciale au langage qu’elles seules comprennent. C’était du grand art là aussi. Penny va alors se sentir laissée de côté, ce qui ne lui plaît pas du tout. Bref, au final, ce nouvel épisode de Happy Endings était très bien, peut être un peu trop déluré par moment mais ce qui rend cette sitcom agréable c’est bien plus que ses intrigues, ses personnages. Ils sont efficaces, et surtout on des trucs farfelus à nous raconter. Je ne suis donc pas contre.
Note : 7.5/10. En bref, idéal.