Même si la Cour de Cassation pouvait casser le jugement sans renvoyer le procès devant une cour d'appel, ce jugement est une victoire en soi dans une affaire de fond pour la liberté plus que de forme morale.
En face, l'un des trois avocats a réagit d'une façon hypocrite insinuant que les juges étaient pour la pornographie et des pays comme l'Australie sont entrain d'appliquer la censure de ces sites ce qui est faux. Voici sa déclaration à la radio Shems FM.
Voici d'ailleurs le communiqué presse de l'ATI en versions arabe et française.
Une première victoire pour les défenseurs d'un web libre de toute censure, d'une responsabilisation éducative de la jeunesse et le souhait d'avoir un organisme garant de la neutralité du web et de l'accès à l'information.
Mais rien n'est encore acquis dans une Tunisie qu'on croyait libre depuis le 14 janvier mais de plus en plus coincée dans une guerre idéologique sur fond de lutte politique.