Preuve de la complicité municipale dans l'occupation illégale de ses propres bâtiments, outre la facilité avec laquelle tout cela s'est produit, Delanoë accourait aussitôt, accompagné de photographes, pour rencontrer ces occupants sans titre.
Et, devinez quoi, dès le lendemain François Hollande lui emboîtait le pas, avec Claude Bartolone à ses côtés, pour débiter des banalités sur la triste conditions des "quartiers".
Après le détournement récurrent à des fins partisanes de la Maison des Métallos, du Théâtre du Rond-Point et de l'Hôtel-de-Ville lui-même ( voir en cliquant ICI ), c'est une nouvelle étape dans l'appropriation socialiste du bien collectif à Paris. Ephémère, totalement illégal, à pur effet communicationnel : Hollande devrait se méfier, les méthodes de son copain vont bientôt déteindre sur lui. Mais, contrairement à Paris en 2001, il n'aura pas une montagne d'argent à dilapider s'il s'empare du château !
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour devenir ministre des affaires étrangères ...