L’ancienne secrétaire de M. Lavielle, et M. Sabelle, promoteur immobilier du Palais des Évêques de Saint-Lizier surpris à Paris entrain de détruire et de détourner des documents compromettants du CAPI.
Communiqué de presse du Cercle Lakanal
Informés le 20 février dernier par une source généralement fiable de l’intention des services du Conseil Général de l’Ariège de faire procéder par des agents de la collectivité au « déménagement » imminent des archives du calamiteux Club Ariège Pyrénées Investissements (CAPI), nous avons saisi le Procureur de Foix de cette démarche qui devait être effective demain.
Prévenu par nos soins, l’ancien trésorier du club des lobbyistes du Président du Conseil Général, M. Bégon, s’est rendu le lendemain au siège du CAPI au 8 de la rue Saint-Marc à Paris. Là, il a surpris l’ancienne secrétaire de M. Lavielle, organisateur central des basses œuvres du CAPI, de détruire des documents et M. Sabelle promoteur immobilier de l’opération désastreuse du Palais des Évêques de Saint-Lizier, en train de s’emparer de plusieurs dossiers concernant précisément St Lizier.
Mieux, si l’on peut dire, Sabelle expliquait alors qu’il rendait compte toutes les semaines de la « situation » à F. Déjean, le Directeur Général des Services de l’Ariège.
Ces actes sont d’une extrême gravité. Ils confirment et complètent des points cruciaux de cette affaire :
- C’est bien M. Bonrepaux et son homme lige Déjean qui pilotaient le CAPI au détail près et qui devront le cas échéant en porter la responsabilité devant la Justice.
- En annonçant de son seul chef la « dissolution » du CAPI à la fin de l’année dernière, M. Bonrepaux a sciemment ignoré que pareille mesure ne pouvait être prise qu’en Assemblée Générale extraordinaire par les deux tiers des membres de cet organisme régit par la loi de 1901 et qu’il s’est comporté ainsi en véritable patron d’un organisme qu’il finançait à plus de 90%.
- L’enquête que nous menons depuis des mois (voir l’ensemble du dossier), se trouve désormais validée. Le CAPI était bien une structure qui, loin d’apporter des investisseurs à l’Ariège, était devenu la couverture d’opérations immobilières et de communication fort douteuses, passée sous le contrôle d’hommes appartenant à une droite maçonnique extrême connue pour son affairisme.
- Les centaines de personnes gravement lésées dans les opérations immobilières, notamment celles de Saint-Lizier, à la recherche du promoteur Sabelle qui les a trompées, n’auraient eue qu’à se rendre au siège parisien du CAPI pour retrouver la piste de ce dernier.
- Le dénommé Lavielle, cheville ouvrière du CAPI, appointé grassement pendant des années par M. Bonrepaux, a disparu de la circulation pour aller prendre du repos dans sa superbe résidence de Sologne.
- Les Conseillers Généraux de l’Ariège ont voté sept années durant des subventions considérables (180.000 euros en 2010 !) a un organisme dont les pratiques étaient connues de M.M. Bonrepaux et Déjean.
- Les risques les plus grands existent que les dossiers les plus compromettants du CAPI aient été détruits.
Le préjudice pour les populations de l’Ariège, département qui détient une sorte de record pour la précarité et la faiblesse des revenus, est considérable. Il se double d’un constat dans lequel l’affairisme vient de s’ajouter au clientélisme et au népotisme des dirigeants socialistes locaux.
Le Cercle Lakanal, malgré les menaces et les injures dont il a fait l’objet par les baronnets du cru, ne trouve dans ces faits qu’une raison de plus de poursuivre son action.
Le Bureau du Cercle Lakanal