Quel avenir pour la forêt landaise à l'horizon 2050 ?

Béatrice Gendreau, conseillère régional d'Aquitaine déléguée à la Forêt, l'agriculture biologique et l'agriculture de montagne, ouvrira le jeudi 23 février 2012 à 9h30 le colloque de restitution de l'étude prospective « Massif des Landes de Gascogne à l'horizon 2050 », réalisée par l'INRA à la demande du Conseil régional d'Aquitaine (Hôtel de Région).

Un point presse sera organisé à 9h15 (se présenter au Service de Presse)

Avec Béatrice Gendreau, Hervé Guyomard, directeur scientifique Agriculture et Territoires de l'INRA, et Pierre Stengel, chargé de mission auprès de la présidente de l'INRA.

Depuis la tempête Klaus de 2009, l'action régionale en faveur de la forêt et notamment son Plan Tempête ont permis de redonner des perspectives aux acteurs de la forêt landaise et de mettre en oeuvre une reforestation pertinente. La forêt aquitaine est également confrontée à de nouveaux défis : changement climatique et invasions de ravageurs, apparition de nouveaux marchés pour la sylviculture, développement de l'urbanisation, ...

Par conséquent, la Région Aquitaine a demandé à l'INRA de mener une étude prospective de grande envergure de janvier 2010 à décembre 2011, et qui identifie aujourd'hui 4 scénarios d'évolution possibles pour 2050 :

Une activité sylvicole concentrée autour de grands groupes industriels, une action publique en retrait - scénario libéral,
Une forte croissance des territoires littoraux, un renforcement des dynamiques économiques fondées sur les filières de qualité, un accompagnement par les politiques publiques,
Une organisation à l'échelle de l'Eurorégion Aquitaine-Euskadi, une forêt de taillis à courte rotation dédiée à la biomasse,
Une mosaïque de territoires, une forêt mélangée, la diversification de la filière bois, les orientations économiques de la forêt sont négociées à l'échelle de territoires infra-régionaux.

Dans tous les cas, l'étude INRA rejoint les enseignements tirés par la Région des expériences menées dans l'après-Klaus : la forêt doit être reconstituée et la culture du pin maritime rester prédominante.

La Région Aquitaine et l'INRA proposent ainsi une meilleure compréhension du territoire, indispensable à la construction de pistes d'action pour une forêt de demain productive, durable, protégée des risques naturels et intégrée à son territoire.

Télécharger le communiqué de presse